22 patrons de médias électroniques demandent la libération des journalistes  emprisonnés - DIA
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22 patrons de médias électroniques demandent la libération des journalistes  emprisonnés

DIA-07 novembre 2018: La presse électronique algérienne subit, ces dernières semaines, des attaques sans précédent dans sa jeune histoire. Six  journalistes et éditeurs de médias sur le web sont en détention préventive pour des motifs en liaison avec leur métier, a affirmé une partie des éditeurs du syndicat de la presse électronique (SAEPE, pas encore élu), lors d’une conférence de presse organisée au siège de Maghreb Émergent. 

La conférence qui avait été animée par Kadi Ihsène, le patron d’interface médias regroupant les médias Maghreb Emergeant et huffpostmaghreb, Said Boudour (site JCA) et Bouzid ICHALALENE (site interlignes) a été zappée par les télévisions privées et publiques, mais a été surtout couverte par quelques quotidiens et quatre médias étrangers.

Ainsi les éditeurs regroupant 22 sites : Maghreb Emergent, Huffpost Algérie, Dzfoot, Interlignes Algérie, Dzmotion, Zeinelle, JCA, ABN, Cherchell news, La Voix d’Algérie, Mineldjazair, Le Bouzegueneposte, TSA,  Dzair-tube, Dzair presse,  Algérie Direct, Algérie Part, Le journal de l’oranais, Live news Algérie,  Bel-abbes info, Djadet, Tariq News,  ont appelé à la libération de leurs collègues journalistes et éditeurs de presse : Abdou Semmar (Algérie part), Merouane Boudiab (Algérie Part), Adlene Mellah (DzairPress), Lies Hadibi (Al Djazair24), Abdelkrim Zeghilache (Sarbacane), Said Chitour (Indépendant).  

Dans un communiqué virulent, le SAEPE a dénoncé  la campagne de criminalisation du web-journalisme qui a été déclenchée dans certaines télévisions privées et accuse le gouvernement de continuer à ignorer la filière de la presse électronique, qui atteint presque 100 médias d’information de tous types employant plusieurs centaines de personnels. Le SAEPE, a appelé dans son communiqué les pouvoirs publics et notamment le ministre de la communication à des mesures concrètes pour lever l’embargo institutionnel dont est victime la presse électronique en dépit de sa reconnaissance légale dans le texte de loi de 2012. Le syndicat de la presse électronique, qui n’a pas encore élu les membres de son mouvement et qui n’a pas encore déposé de demande d’agrément,  appelle à l’ouverture d’un dialogue direct avec le ministère autour des propositions constructives contenues dans son projet de pacte d’avenir pour l’émergence des médias électroniques en Algérie.

A noter enfin que cette démarche d’une partie du SAEPE a divisé le rassemblement des patrons des sites électroniques, qui avait atteint les 40 médias. Plusieurs patrons de médias électroniques, membres fondateurs du SAEPE ne se sont pas joints à la démarche initiée par une partie de ce syndicat, jugeant la démarche plus politique  et loin des objectifs qui avaient été tracés au départ : organiser la profession. 

Salim AGGAR       

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