3000 artistes algériens enregistrés à la SACEM en France - DIA
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3000 artistes algériens enregistrés à la SACEM en France

DIA-03 novembre 2017: Alors qu’on évoque souvent le cas des étudiants et des diplômés qui fuient le pays pour s’installer en France, on atendance à oublier une frange importante de l’élite algérienne: les artistes. Ils seraient selon le DG de l’ONDA (Office National des droits d’auteurs) Samy Bencheikh plus de 3000 artistes algériens enregistrés à la SACEM, la société des auteurs compositeurs et compositeurs algériens en France. Parmi ces artistes beaucoup sont décédés, mais leurs droits sont toujours enregistrés en France, c’est le cas des chanteurs  Guerrouabi, Dahmane El Harrachi, Blaoui El Houari, Mohamed Tahar Fergani, Warda, Hasni….ainsi que d’autres artistes encore vivants comme Cheb Khaled, Safy Boutella, Souad Massi ou encore Zahoaunia ou Mohamed Hilmi….Pour être affilié à la Sacem, il est important d’avoir une résidence en France. Durant la décennie noire de nombreux chanteurs ont fui le pays suite aux assassinats  des chanteurs et compositeurs: le prince du Rai Hasni et le célèbre compositeur Rachid Baba Ahmed.    

La protection de l’innovation et de la propriété intellectuelle est l’une des actions de base de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), comptant quelque 20.000 membres, dont le directeur général a été amené à expliquer les activités et les mécanismes de fonctionnement.

S’exprimant à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Sami Bencheikh El Hocine signale que la propriété intellectuelle figure parmi les préoccupations des gouvernants dans le monde, « la création et l’innovation étant à la base de tout développement économique ».

De l’exemple de l’Algérie dans ce domaine particulier, l’intervenant explique que celle-ci a fait de grands efforts en adhérant aux instruments internationaux de protection de la propriété intellectuelle, dont ceux protégeant les producteurs et acteurs d’œuvres cinématographiques.

Au cours des dix derniers mois de 2017, l’ONDA a été amenée à payer environ 1,1 milliard de dinars aux quelques 4.800 auteurs pour les droits de reproduction et d’exécution publique ou de reproduction de leurs œuvres, un chiffre dont il précise qu’il atteindra plus de 2 milliards de dinars au terme de cette année. 

Salim Bey            

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