42 ans après El Harik, Chafia Boudraa revient au feuilleton avec El Khawa II - DIA
29717
post-template-default,single,single-post,postid-29717,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

42 ans après El Harik, Chafia Boudraa revient au feuilleton avec El Khawa II

DIA-13 mars 2018: Plus de 42 ans après son interprétation magistrale dans El Hariq de Mustapha Badie, dans le rôle de la veuve courage, Lala Aini, la grande dame du cinéma et de la télévision algérienne Chafia Boudraa, jouera un rôle important dans le feuilleton El Khawa II, sous la direction du réalisateur tunisien Madih Belaid. Elle rejoint ainsi Slimane Dazi dans un casting qui s’annonce explosif.   

Née le 22 avril 1930 à Constantine. De son vrai nom Atika Boudraa, veuve de chahid, (son mari est mort au combat en 1960 dans la wilaya VI).

Après l’indépendance la jeune veuve Boudraa quitte Constantine, pour Alger et commence en 1964 à exercer différents métiers pour subvenir aux besoins d’une famille de onze enfants : aide soignante, standardiste, gouvernante, avant de prendre contact avec la RTA pour y travailler, au cachet dans plusieurs films. Elle interprétera même le rôle de la veuve dans La Mégère apprivoisée montée par le Théâtre national d’Alger. 

La comédienne Chafia a été révélée au grand public, grâce au feuilleton télévisé El Hariq (l’incendie) de Mustapha Badie adapté du roman de Mohammed Dib. Ce réalisateur Algérien le plus coté à l’époque lui avait donné son premier rôle en 1974 dans le film « l’évasion de Hassan Terro ».  

DIA-Lala aini

Le succès du feuilleton El Harik lui ouvra la voie à d’autres rôles mais dans le cinéma et sous la direction de cinéastes algériens installés en France comme Ali Ghalem dans « Une femme pour mon fils » en 1982,  Abdelkrim Bahloul  dans « Le Thé à la menthe » en 1984 et « Un vampire au paradis » en 1992  et Mahmoud Zemmouri en 2006  dans « Beur blanc rouge ». Mais c’est son rôle de mère dans le film de Rachid Bouchareb « Hors-la-loi » qui lui permettra de monter les marches de la croisette à Cannes en 2010. Elle est la deuxième comédienne algérienne à monter les marches du Festival de Cannes après Keltoum en 1966 pour sa magistrale interprétation dans le film « Vents des Aurès » de Mohamed Lakhdar Hamina.  

La dernière grande production de Chafia Boudra était un téléfilm tourné aux Etats Unis avec Rachid Bouchareb, « Just Like a woman » qui a été diffusé sur ARTE et projeté la première fois en ouverture des Journées Cinématographiques d’Alger en 2012. 

Salim AGGAR 

0Shares