Adoption de la Constitution par le Parlement : Le Président Tebboune enterre définitivement Bouteflika - DIA
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Adoption de la Constitution par le Parlement : Le Président Tebboune enterre définitivement Bouteflika

DIA-12 septembre 2020: Avec l’adoption du texte de loi relatif à la révision de la Constitution par les deux Chambres du parlement, ce sont les traces de l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui sont effacées. Il vient d’être enterré définitivement par son successeur, Abdelmadjid Tebboune qui, à travers la nouvelle Constitution ambitionne d’instaurer un Etat moderne et une Algérie nouvelle.

Il s’agit d’une réforme globale de l’Etat et de ses institutions, sachant que Bouteflika avait amendé, à deux reprises, la Constitution en 2008 pour supprimer la limitation des mandats présidentiels et en 2016 pour que tous les pouvoirs sans partage soient entre les mains du président de la République.

Le projet de loi relatif à la révision constitutionnelle, sera soumis à référendum populaire le 1er novembre prochain, ce qui est une simple formalité dans la mesure où ce texte a déjà été adopté en Conseil des ministres et par le parlement.

Ainsi, à partir du 1er novembre, le Président Tebboune aura les coudées franches pour concrétiser tous les engagements pris lors de sa campagne électorale, à savoir l’édification d’une nouvelle République pour instaurer un Etat où la confiance entre le peuple et ses institutions sera recouvrée.

Selon les promesses du Président Tebboune, cette nouvelle Constitution préservera le pays mouture des dépassements d’une minorité ou des oligarques, comme cela se passait au temps de Bouteflika.

Une Constitution qui permettra aussi de recomposer le champ politique algérien en mettant hors champ pour ne pas dire hors d’état de nuire les partis politiques et les parties qui avaient servi l’ancien Pouvoir au détriment du peuple.

En somme, des changements notables sont prévus pour peu qu’ils se concrétisent au bénéfice du simple citoyen et de l’Algérie. L’abolition des pratiques de l’ancien Pouvoir demeurent déjà un acquis en attendant d’autres acquis en faveur du peuple.

Amir Hani

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