Alioui (UNPA) : « Le prix de pomme de terre ne dépassera pas les 35 DA » - DIA
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Alioui (UNPA) : « Le prix de pomme de terre ne dépassera pas les 35 DA »

DIA-21 mai 2017: Le ramadhan est dans quelques jours. Les préoccupations des citoyens , des responsables, gouvernementaux et autres, quant à son déroulement, se font chaque jour plus nombreuses. Invité, ce matin, par une chaîne de télévision nationale privée, le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) s’est exprimé sur la principale préoccupation des citoyens ; à savoir, l’approvisionnement des marchés en produits de large consommation et les prix de ces derniers. Mais également sur d’autres ; liés aux premiers. Il s’agit, notamment, de l’importation annoncée de viandes rouges et le récurrent problème de la faiblesse des aires de commercialisation que sont les marchés de gros et de proximité. Regrettant que le ramadhan, mois de piété, par excellence, soit devenu une période de consommation effrénée et inconsidérée, Mohamed Alioui n’en a pas moins annoncé la disponibilité, durant celui de cette année, des fruits et légumes, ainsi que des viandes rouges et blanches. « A des prix abordables », a-t-il ajouté. A l’exception de certains fruits, tels les pêches et les cerises, qui viennent de faire leur « entrée » sur le marché. A titre d’exemple, il a annoncé que les prix du kilogramme de pomme de terre ne dépasseront pas les 35 DA durant le prochain ramadhan. A l’appui de ses prévisions, il a déclaré que ce produit très demandé « s’est écoulé, ce matin, à 17 DA le kilogramme dans les marchés de gros de la wilaya de Mascara ». Concernant les viandes rouges et blanches, il a prédit que les prix des premières, aussi bien ovines que bovines, ne dépasseront pas les 1000 DA le kilogramme. Et ceux des secondes oscilleront entre 200 et 220 DA (le kg). Dans la lancée, Mohamed Alioui a annoncé la reprise de l’expérience que l’UNPA avait lancée l’année dernière, durant le mois de ramadhan. Et de rappeler qu’à la demande de Bakhti Belaïb, le défunt ministre du Commerce, auquel il a rendu, en l’occasion, un hommage appuyé, l’UNPA avait nstruit ses membres à commercialiser directement leur production ; une expérience qui, a-t-il dit, « avait permis de stabiliser quelque peu le marché des fruits et légumes » et qui sera reconduite cette année à la demande du gouvernement. Dans le sillage de cette annonce, le secrétaire général de l’UNPA n’a pas manqué de revenir sur l’instabilité chronique du marché des fruits et légumes, et celui des viandes. Et ce, pour l’attribuer « à la faiblesse du nombre de marchés de gros et de proximité à travers le pays » ; une faiblesse qui, a-t-il ajouté, « ouvre grand les portes de la spéculation». Conscient, à l’évidence, du caractère conjoncturel de l’expérience précitée, Mohamed Alioui a révélé qu’une réflexion est actuellement en cours « sur la mise en place, par les producteurs, de coopératives de commercialisation qui lui donnerait un caractère permanent » ; en clair, «qui permettrait aux producteurs découler directement leur production, durant toute l’année ». Revenant aux viandes rouges, il a déclaré son appui à la décision prise, dernièrement, par le gouvernement d’autoriser leur importation. Mais dans le seul cas où cela se limiterait au seul mois de ramadhan, a-t-il précisé : « L’UNPA a été, est et sera toujours opposée à l’importation ouverte de viandes rouges ». Tout en suggérant l’existence d’un puissant lobby qui voudrait l’imposer, le secrétaire général de l’UNPA a plaidé pour une attention plus grande à accorder aux deux millions d’éleveurs algériens et aux 27 millions de têtes de bétail qu’ils possèdent. Surtout que ces deniers ont, a-t-il dit, « toujours mis en avant l’intérêt de la population ». Comme cela a été le cas, a-t-il poursuivi, lors de l’aïd-el-adha de l’année dernière quand ils ont accepté de « sacrifier » quelque 4 millions de têtes. Concernant les importations décidées pour couvrir les besoins, en la matière, du prochain ramadhan, Mohamed Alioui a fait part de la préférence de l’UNPA pour le Soudan : « Les conditions climatiques sont quasi-identiques à celles prévalant dans nos régions d’élevage ; ce qui permet, dans le cas d’un surplus, aux têtes importées de s’intégrer, sans problèmes, au cheptel local… »

Mourad Bendris    

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