Amar Ghoul (TAJ) : « Nous œuvrerons à rendre les subventions mieux ciblées… » - DIA
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Amar Ghoul (TAJ) : « Nous œuvrerons à rendre les subventions mieux ciblées… »

DIA-18 avril 2017: Tous les observateurs qui suivent le déroulement de la campagne (en cours) des Législatives du 4 mai prochain s’accordent sur un point. A savoir, que les subventions constituent un des thèmes de campagne les plus récurrents dans les déclarations des chefs des partis participant à ces élections. Comme aucun de ces chefs ne s’aventure à réclamer leur suppression, tous, en effet, y vont de leur discours sur la meilleure manière de les rendre plus efficientes ; en clair, de faire en sorte qu’elles bénéficient aux couches et aux personnes les plus démunies et les plus fragiles de la société. Le président de TAJ n’a pas, en ce septième jour de campagne, dérogé à la règle. Dans un meeting-conférence de presse – c’est en répondant aux questions des journalistes qu’il a tenu son meeting -, tenu en fin d’après-midi de ce jour, au cœur d’une cité d’habitation de la ville de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, Amar Ghoul a clairement affirmé que son parti allait proposer une révision des procédures d’octroi des subventions étatiques : « TAJ fera en sorte qu’elles aillent aux personnes qui en ont vraiment besoin », a-t-il déclaré. Non sans ajouter, à l’évidence, dans le clair souci d’éviter que ses propositions n’apparaissent comme étant un artifice pour réduire le champ d’octroi de ces subventions, que celles-ci continueront à être octroyées aussi bien pour les produits de large consommation que pour les autres commodités de la vie, telles, entre autres, la santé, le transport, l’électricité et l’eau. Dans un registre lié, il a annoncé que son parti proposerait des formules plus souples d’accès au logement. Qui rendraient justice aux citoyens dont les revenus les situent en-deçà des classes moyennes tout en les excluant du bénéfice du logement social. Restant toujours avec les aides que l’Etat se doit de fournir aux citoyens, mais cette fois-ci sur le plan économique, le premier responsable de TAJ a annoncé que son parti développerait celles – sous forme de microcrédits – aux jeunes porteurs de projet visant à la création de micro-entreprises dans les différents secteurs d’activité ; notamment dans ceux de l’agriculture, de la pêche, dans ses variantes maritime et continentale, du tourisme et des services ; des secteurs qui sont connus, a-t-il dit, « pour être demandeurs de main-d’œuvre ». Les Législatives étant un rendez-vous éminemment politique, le président de TAJ n’a pas manqué de parler…politique. Il l’a fait pour fustiger les partis qui, a-t-il déclaré, «dans leur pratique, font fi de toute déontologie ». Tout en rappelant que TAJ n’a pas de cesse de proposer aux autres formations « une charte de déontologie politique que tous les intervenants (dans le champ politique national) doivent impérativement respecter ; dans leurs activités mais également dans leurs relations avec autrui», Amar Ghoul s’est félicité que son parti « ne se soit jamais abaissé, dans ses activités et dans ses relations avec les autres partis, à des comportements attentatoires à la déontologie politique ». Ce rappel fait, il a abordé la sensible question de la transparence des élections. Celle-ci, a-t-il lancé, « n’est pas du seul ressort des pouvoirs publics et de la HIISE ». Elle est, a-t-il poursuivi, « l’affaire de tous ; partis politiques y compris ». Une précision loin d’être fortuite comme l’a révélé la suite de l’intervention du président de TAJ. Amar Ghoul a, en effet, pris à partie « certaines formations qui se prétendent influentes mais qui ont toujours failli dans le contrôle des bureaux et des centres de vote» ; un contrôle qui est, a-t-il déclaré, « un des éléments  les plus sûrs de lutte contre la fraude ». Poursuivant sa critique contre ces partis « qui se disent influents », il a attribué leur défaillance dans le contrôle des urnes à leur réelle envergure ; loin d’être celle, importante, qu’ils s’attribuent. Et qui est parfaitement illustrée, a-t-il laissé entendre, par leur incapacité à mobiliser, le jour de l’élection, 70 000 personnes – c’est, selon Amar Ghoul, le nombre nécessaire à l’accomplissement d’une telle tâche – pour le contrôle de tous les centres et bureaux de vote existants. Comme pour dire que son parti est une formation de poids, il a déclaré que « TAJ le fera le 4 mai prochain… »

Mourad Bendris

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