L’Ambassadeur Driencourt : « L’Algérie et la France, ce n’est pas seulement un récit tumultueux » - DIA
21133
post-template-default,single,single-post,postid-21133,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

L’Ambassadeur Driencourt : « L’Algérie et la France, ce n’est pas seulement un récit tumultueux »

DIA-14 juillet 2017: Le nouvel Ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt a entamé sa mission en célébrant la fête nationale du 14 juillet. « J’avais dit en 2012 en quittant Alger  que l’on ne sortait pas indemne de plusieurs années en Algérie. Je ne pensais pas que cela était à ce point, c’est-à-dire au point d’y revenir quelques années plus tard. » a déclaré le diplomate dans son discours de bienvenue à la résidence de l’Ambassade de France à El Biar.  « L’Algérie que je retrouve a changé, elle n’est plus la même que celle que j’ai quittée en 2012 ; dans les deux pays, une nouvelle période s’ouvre après les élections présidentielles intervenues en France et les élections législatives en Algérie. Le temps est venu sans doute  d’aller au-delà des formules, certes utiles et souvent nécessaires, partenariat stratégique ou partenariat d’exception. » a tenu à préciser l’Ambassadeur avant d’ajouter : « C’est exceptionnel, vous le savez, de nommer à deux reprises la même personne dans le même pays, et pour tout dire, l’Algérie est le seul pays où cela a eu lieu. Il y a dix ans, Hubert Colin de Verdière, Secrétaire général du quai d’Orsay est revenu à Alger comme ambassadeur ; aujourd’hui, c’est moi, Inspecteur général qui y revient. Il y a de ce fait, et je pense que c’est utile, une sorte de continuité. »

Le chef de mission diplomatique française à Alger a annoncé à cette occasion la venue d’une nouvelle équipe :  « Une nouvelle équipe viendra me rejoindre sous peu, pour remplacer Jean-Baptiste Faivre, Ministre Conseiller – qui quitte Alger dans les prochains jours après cinq années, mais qui gardera je suis certain un lien fort avec votre pays –  et Alexis Andres, Conseiller culturel et de coopération. Je tiens à leur rendre hommage, à l’un comme à l’autre, ainsi qu’aux autres membres de l’ambassade, Marc Didio, Marion Bourgain notamment qui partent bientôt,  pour l’excellence de leur travail ici. Ce sera l’ambassadeur Thibault Fourrière qui remplacera M. Faivre, et  Grégor Trumel, M. Andres : je les ai choisis tous les deux pour leur compétence mais surtout pour leur enthousiasme pour l’Algérie. Je veux aussi saisir l’occasion pour rendre hommage à mes deux prédécesseurs, André Parant et Bernard Emié qui, ces dernières années, ont représenté ici la France avec talent. »

Enfin, le diplomate, qui est réputé pour son efficacité et son charisme achève son discours en déclarant : « L’Algérie et la France, ce n’est pas seulement un récit tumultueux, ce n’est pas seulement une question d’économie ou d’investissements, c’est beaucoup plus que cela, c’est aussi et avant tout une affaire de cœur, d’amitié et d’affection. » 

Salim AGGAR

 

Envoyer un commentaire

0Shares