Appel à une grève générale pour 2 janvier: Qui veut déstabiliser l'Algérie ? - DIA
13259
post-template-default,single,single-post,postid-13259,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Appel à une grève générale pour 2 janvier: Qui veut déstabiliser l’Algérie ?

DIA-28 décembre 2016: L’année 2016 tire à sa fin, et certaines voix « obscurantistes » tentent de fourvoyer l’opinion publique en appelant à une grève générale à partir du 02 janvier 2017. Une grève qui consiste à faire la politique de la chaise vide à l’école, au travail, dans les marchés et dans les rues.

En effet, depuis quelques jours une vaste campagne appelant à une grève du 02 au 07 janvier prochain a été lancée sur les réseaux sociaux, et largement relayée par des personnes souhaitant semer la zizanie et le trouble dans le pays, prémuni jusqu’ici des différentes tentations étrangères de refaire un scénario à la Libyenne ou à la Tunisienne en Algérie.

Cette grève serait selon ses instigateurs un moyen de protester contre la loi de finance 2017 qui vient d’être signée par le Président de la république, mais également contre les mesures d’austérité imposées par la conjoncture économique du pays.

Sur l’une des pages appelant à cette grève on lit « dites non à la politique d’austérité, ils ont dilapidé, volé et assuré l’avenir de leurs enfants et maintenant ils imposent au peuple l’austérité » ou encore « tout le monde est appelé à rester chez lui pendant 05 jours, pas de travail, pas de commerce, pas de sortie, sauf nécessité ». Sur l’affiche du Collectif des Associations Professionnelles de la wilaya de Tizi Ouzou, le ton se fait plus menaçant : «tous en grève, marchons pour revendiquer notre droit de vivre et travailler dans la dignité» ajoutant «nous ne sommes pas des esclaves ».

Des appels dangereux qui ressemblent beaucoup plus à un état de siège qu’à un appel de grève. Ainsi on peut clairement dire que ces gens veulent instrumentaliser les citoyens en avançant des arguments socio-économiques, pour générer une situation de chaos.

Mais le plus dramatique dans cette affaire c’est le fait que certains médias ont participé à cette campagne, en colportant ces rumeurs «fallacieuses », à l’instar de site électronique proche du MAK qui se décrit comme étant une agence d’information. Ce dernier, ne s’est pas contenté de colporter l’information mais s’est activement impliqué au travers des lignes rédigées. Le dit-article est sans équivoque. On peut y lire : « il est à noter que la Kabylie n’arrête pas de réagir suite à la nouvelle Loi de Finance Algérienne de 2017, qui pénalise cette dernière, étant donné qu’elle est la cible privilégiée de l’administration fiscale coloniale, des grèves sont organisées un peu partout en Kabylie, contrairement aux autres départements Algériens qui abdiquent ».

dia-greve-siwel

Ce qui démontre la mauvaise foi et intentions de ces «conspirateurs» qui appellent à la grève, est le fait qu’il n’a jamais été question de toucher aux transferts sociaux ou à la subvention des produits de larges consommations. Et c’est là une décision ferme du Président de la République qui consacre ces deux segments comme étant «intouchables». D’ailleurs afin de dissiper tout brouillard, le Premier Ministre, Abdemalek Sellal, a enregistré hier une émission à l’ENTV qui sera diffusée aujourd’hui après le journal de 20h. Dans cette émission, M.Sellal parlera des grandes lignes de la loi de finances 2017 et apaisera les citoyens quant l’avenir du pays.

Face à l’ampleur qu’a prise cette affaire L’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) s’est empressé de publier un communiqué où elle dément catégoriquement avoir appelé à une grève. Dans une déclaration, cette organisation affirme « il n’y a aucune grève prévue. Ce qui circule sur les réseaux sociaux n’est que rumeurs ». Il dénonce par la même « les affairistes politiques ».

Lamine Réda

Envoyer un commentaire

0Shares