Après le pain, les Algériens empoisonnés par le café (Vidéo) - DIA
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Après le pain, les Algériens empoisonnés par le café (Vidéo)

DIA-10 Novembre 2018: Les Algériens qui sont de grands amateurs de café, sont empoisonnés par ce produit dont plus de 84% des marques commercialisées en Algérie ne sont pas conformes à la législation. L’annonce a été faite par le président de l’Association algérienne pour la protection et l’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi.
Il tire ainsi la sonnette d’alarme sur ce que consomment les Algériens qui sont bombardés à longueur de journées par des spots publicitaires sur des marques de café non conformes pour ne pas dire impropre à la consommation.
Le président de l’APOCE a fait savoir que ces marques de café ont été soumises par son Association à trois laboratoires algériens différents, dont les analyses ont concerné le taux de sucre additionnel dans le café et son étiquetage réglementaire concernant douze marques de café produites localement.
Les résultats des analyses ont démontré que sur les 12 marques analysées, cinq contiennent un taux de sucre « satisfaisant » du point de vu sanitaire (-3%), cinq autres ont été décrites comme « acceptables » (autour de 3%) et deux (2) ont été citées comme des « tromperies »(10 et 14%).
Zebdi a appelé les propriétaires des deux marques, parmi les plus commercialisées sur le marché national, à se conformer à la législation sous peine de citer leurs noms lors de prochaines analyses de l’APOCE.
« Durant les trois (3) prochains mois, nous allons répéter ces analyses et nous citerons le nom des deux marques qui ne respectent pas la réglementation pour qu’elles n’empoisonnent pas le citoyen algérien », a affirmé le président de l’APOCE.
En effet, selon le même responsable, les matières additionnelles ajoutées peuvent contenir de l’arylamine, une matière considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme représentant un risque pour la santé humaine.
« Bruler le sucre génère de l’arylamine qui est cancérigène lorsqu’il est consommé à un certain taux », explique M. Zebdi ajoutant que cette matière est également présente dans les chips et la viande grillée notamment.
Zebdi a déploré l’absence de conformité qui concerne le taux de sucre élevé, le non respect de la mention des matières ajoutées et leurs taux sur l’emballage, alors que le décret exécutif de février 2017 fixant les caractéristiques du café ainsi que les conditions et les modalités de sa mise à la consommation exige de mentionner toutes ces caractéristiques.
Les différentes producteurs ou torréfacteurs incorporent du sucre, du caramel ou de l’amidon dans l’opération de torréfaction sans l’indiquer dans l’emballage.
En plus du café, les Algériens consomment du pain contenant de l’améliorant, un produit hautement cancérigène. Les fruits et légumes sont également bourrés d’insecticides, ce qui explique le refoulement de certains produits agricoles exportés dernièrement vers les pays du Golfe. Aussi, la presse nationale rapporte quotidiennement que le poulet consommé par les Algériens est dopé par des vaccins périmés ou non conformes.
En somme, il ne s’agit pas d’un problème de contrôle mais de conscience des importateurs et commerçants qui sont obnubilés par le gain facile, même si cela est au détriment de la santé des citoyens.
Amir Hani 

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