Assassinat de Boudiaf: Son fils demande la révision du procès - DIA
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Assassinat de Boudiaf: Son fils demande la révision du procès

DIA- 29 juin 2016: Les enfants Boudiaf Mohamed, Nacer et Fella, son oncle Aissa, ont organisé ce matin au cimetière d’El-Alia, carré des Martyrs à 13h. la commémoration du 24ème anniversaire du lâche assassinat du président Mohamed Boudiaf. A cette occasion le fils aîné du président Boudiaf a fait une longue déclaration au sujet de l’assassinat de son père, appelant à la révision du procès. Voici sa déclaration:

« Vingt quatre ans après le lâche assassinat de Si Tayeb El Watani, nous, ses enfants, continuons à rejeter fermement la thèse de l’acte isolé avancée par ses assassins Belkheïr, Nezzar, Toufik et Smaïn, soit les mêmes personnes à l’origine de son retour en Algérie. Ces assassins pensaient avoir eu affaire à une personne sénile pour en faire une marionnette, mais c’était méconnaître la personnalité de l’homme de Novembre qui, à leur grand étonnement, fera preuve d’une perspicacité implacable qui lui a permis de comprendre la réalité du pays et de sa jeunesse.

Nous n’avons jamais été convaincus que Boumaârafi était l’assassin de notre père.

Vu la cacophonie générale ayant suivi le lâche assassinat d’un grand révolutionnaire à la tête de l’Etat algérien, vu qu’il était techniquement impossible d’assassiner un président de la République dans une salle fermée, vu les complicités, l’anarchie et les liquidations physiques entre membres des services de sécurité, vu les diversions, vu le mitraillage de l’ambulance présidentielle, vu la liste additive de dernière minute des membres du GIS qui n’ont jamais été ajoutés au système de protection de chef de l’Etat, vu les dernières déclarations de maître Ali Yahia Abdenour qui a soutenu que le président Boudiaf avait reçu une balle au niveau du thorax, ce qui veut dire que son assassin avait aussi un complice, un autre tireur qui posté face au défunt, vu que Allel Thaâlbi, ancien compagnon de Si Tayeb El Watani et membre de la commission d’enquête, a déclaré récemment que les assassins de Boudiaf étaient les mêmes qui l’avaient sollicité pour revenir à son pays, nous avons décidé de mettre en place un comité d’avocats algériens et étrangers chargés de saisir le président de la République, en sa qualité de premier magistrat du pays, et monsieur le procureur général de la Cour suprême pour la réouverture du procès afin que toute la lumière soit définitivement faite sur ce crime d’Etat. »

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