Augmentation des prix des fruits et légumes : le gouvernement battu par les barons et les spéculateurs - DIA
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Augmentation des prix des fruits et légumes : le gouvernement battu par les barons et les spéculateurs

DIA-02 avril 2017: Les prix des fruits et légumes repartent à la hausse. Une hausse qui est de mauvais augure dans la mesure où elle est appelée à durer dans le temps. Les commerçants-détaillants expliquent que ces augmentations tendent à gonfler davantage les prix en prévision du mois de ramadhan, prévu vers la fin juin.
En ce sens, les spéculateurs ont bien préparé leur coup afin de procéder à une augmentation généralisée des prix pour passer à une autre augmentation qui interviendra durant le mois sacré. Les ménages doivent donc se préparer à d’autres hausses des prix qui vont les saigner jusqu’à affaiblir leur pouvoir d’achat et à les paupériser.
Ce plan machiavélique, décidé par des spéculateurs et des barons qui gèrent à leur gré le marché des fruits et légumes, est un véritable affront pour le gouvernement dont l’échec des ministres est patent. A ce titre, les prix de la pomme de terre sont repartis à la hausse pour dépasser à certains endroits les 100 DA, de même que la carotte, cédée à plus de 80 DA ou encore la courgette qui frôle les 120 DA. La tomate dépasse les 140 DA, alors que l’orange de mauvaise qualité est cédée à plus de 250 DA.
Le ministère du Commerce avait promis de sévir au moment où le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum se cache derrière la loi de l’offre et de la demande avant de faire un aveu grave, à savoir que les agriculteurs ne sont pas tenus de vendre leurs production avec des factures.
Le ministre a émis le «souhait» que les agriculteurs écoulent leurs  produits avec «au moins des bons de vente afin que les spéculateurs puissent être identifiés et contrôlés». La sortie du ministre de l’Agriculture met à nue toute l’incapacité du gouvernement à réguler le marché des fruits et légumes, complètement contrôlé par les barons et les spéculateurs.
Mais il ne faudrait pas s’en émouvoir pour cela quand on sait que des produits subventionnés sont écoulés à des prix que le gouvernement ne conteste pas. C’est le cas de la semoule dont le prix subventionné est de 40 DA, ce qui n’empêche pas que ce produit soit écoulé entre 60 et 80 DA par des producteurs du secteur privé sans que le gouvernement, à travers le ministère du Commerce n’intervienne.
Mais quand on voit des industriels acheter le sucre au prix subventionné par l’Etat pour augmenter ensuite les prix de leurs produits (comme la limonade), on est tenté de se demander s’il n’y a pas complicité du gouvernement dans toutes ces augmentations et flambée des prix…
Amir Hani

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