Aveugle, la femme du père du rai Belkacem Bouteldja vit dans la misère   - DIA
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Aveugle, la femme du père du rai Belkacem Bouteldja vit dans la misère  

DIA-28 février 2017: La femme du défunt Belkacem Bouteldja, père du rai moderne, est dans le dénouement, a-t-on appris auprès de ses proches. Handicapée, elle vit dans la misère depuis la disparition de son mari en 2015. Ses proches lancent un appel de détresse aux âmes charitables pour lui venir en aide.
Bien avant la mort du chanteur il y a deux années, la famille Bouteldja était déjà dans le dénuement. Depuis que le regretté Belkacem Bouteldja s’était retiré de la scène artistique dans les années 1980, sa famille était tombée dans le dénuement total. Aujourd’hui, c’est sa femme handicapée qui souffre le plus.
Selon des témoignages, elle est devenue aveugle et vit toute seule à Oran. Elle laisse toujours la porte d’entrée de sa maison ouverte de crainte qu’un malheur lui arrive tout en étant enfermée toute seule chez elle. Les proches de la famille de Bouteldja ont indiqué avoir lancé des appels de détresse partout sans qu’il y ait de répondant. Ils souhaitent que la femme du père du rai en Algérie, l’auteur de la chanson culte Milouda, finisse ses jours dans la tranquillité et la dignité.
Bouteldja Belkacem, le Joselito du Rai 
Bouteldja Belkacem, le surnommé Joselito, a tiré sa révérence en 2015 après une longue maladie. La précarité dans laquelle il vivait a été étalée sur les réseaux sociaux et une campagne de solidarité en sa faveur a été engagée. 
Bouteldja, ce fils d’El-Hamri, a entamé sa carrière en 1965 alors il n’avait que quinze ans. Sa rencontre avec Bellemou lui a permis d’animer les soirées des fêtes de mariage.
En 1984, il sera parmi celles et ceux qui avaient fait le déplacement à Paris sur initiative du Colonel Senouci alors directeur de l’OREF (Office Riad El Fath).
C’était le début de l’exportation du Raï vers l’étranger et particulièrement vers la France. Son style, attaché encore au genre “bédoui” et à la poésie des chioukhs ne pesaient plus déjà devant la “new wave” représentée à cette époque par Khaled, Sahraoui, Fadela and co…..
Tombé dans l’oubli au moment où il pouvait encore donner le meilleur de lui-même, il n’a jamais bénéficié d’un quelconque hommage pouvant le remettre sur scelle.
C’est feu François Paul Pont, qui a énormément fait pour le Raï en France et qui était visionnaire, qui lui consacra un hommage en 1986.
Le producteur Martin Meissonnier, tentera d’enregistrer un disque avec lui. Mais réalisant son état de santé trop dégradé, il se ravisa. Celui qui a décroché le premier prix de la première édition du festival du raï, décède à l’âge de soixante huit ans
Amir Hani

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