Baisse des réserves de changes : Ouyahia confirme l'arrêt de l'importation des véhicules - DIA
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Baisse des réserves de changes : Ouyahia confirme l’arrêt de l’importation des véhicules

DIA- 21 décembre 2017: Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, a fait savoir ce jeudi que les réserves de change de l’Algérie ont chuté à 98 milliards de dollars à fin novembre 2017, ce qui est une très mauvaises nouvelles pour les Algériens qui appréhendent l’année 2018.
Ouyahia qui s’exprimait lors de l’inauguration de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne (21-27 décembre 2017) au Palais des expositions (Pins maritimes), a rappelé que lorsque l’Algérie disposait de 174 milliards de dollars de réserves de change, elle importait 500.000 véhicules/an pour 6 milliards de dollars. Toutefois, aujourd’hui, a-t-il fait remarquer, le pays n’a dans les caisses que 98 milliards de dollars à novembre. «Nous n’avons pas arrêté d’importer ce nombre de véhicules pour importer 600.000 kits ».
C’est en visitant le stand de Hyundai, que le Premier ministre Ahmed Ouyahia a annoncé la couleur en déclarant qu’il n’est plus possible d’importer les véhicules et que les Algériens se contenteront des véhicules fabriqués localement. Il l’a notifié à tous les concessionnaires: Sovac, mais aussi les constructeurs de Renault, Fiat, ou encore KIA.      
Par ces déclarations, il faut s’attendre à ce que la devise sur le marché parallèle enregistre une autre flambée, alors que les prix des véhicules d’occasion vont continuer leur hausse pour que le véhicule devienne inaccessible pour le simple citoyen.
Cela a amené le Premier ministre à parler de son intention de «mettre de l’ordre dans le marché automobile», stigmatisant ainsi  le nombre « trop élevé » pour les demandes d’assemblage de véhicules en Algérie.
Il a rassuré que l’Etat va mettre de l’ordre dans ce marché, rassurant que le gouvernement ne va pas consommer toutes les devises du pays dans l’importation des kits.
« Nous n’allons pas laisser refaire l’histoire des minoteries », a-t-il dit, avec la prolifération des minoteries qui produisent de la semoule, la farine et les produits dérivés en nombre trop exagéré. En ce sens, Ouyahia semble limiter le nombre de constructeurs de véhicules à cinq et autant pour les poids lourds. «A l’avenir vous serez cinq pour l’automobile et autant (cinq) les camions. Ceci ne va pas plaire à certains mais, en tant que gouvernement, nous avons à défendre les intérêts du pays », a-t-il affirmé.
Mohamed Nassim 
 
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