Bennacer opte pour l'Algérie : Raouraoua poursuit sa politique destructrice du football local - DIA
8503
post-template-default,single,single-post,postid-8503,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Bennacer opte pour l’Algérie : Raouraoua poursuit sa politique destructrice du football local

DIA-02 Août 2016: C’est avec certaine fierté que la FAF a annoncé sur son site internet que le joueur d’Arsenal (Premier League), Ismael Bennacer, a opté pour l’Algérie. «La Fédération internationale de football Association (FIFA) vient de qualifier officiellement le joueur d’Arsenal Ismael Bennacer (18 ans) à jouer pour les équipes représentatives d’Algérie (sélection nationale A)», indique un communiqué laconique de la FAF.
Il est vrai que le choix de ce jeune de 18 ans est un renfort non négligeable pour l’équipe nationale de football. Mais dans le fond, la politique prônée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, est destructrice pour la formation en Algérie.
En vérité, Raouraoua est en train de flouer les Algérien en poursuivant la destruction voire le massacre de la formation dans le football algérien. Le renforcement de la sélection nationale par des joueurs évoluant à l’étranger est certes bénéfique pour l’équipe, mais cela reste néfaste pour le football national.
Le président de la FAF a décidé d’opter pour la solution de facilité, à savoir ramener en sélection des joueurs «clé en main» pour ainsi dire. Depuis qu’il est à la tête de la FAF, il s’est évertué à mener des campagnes de prospection de manière permanente en Europe, notamment en France pour dénicher des jeunes talents ayant des origines algériennes.
En revanche, il a carrément négligé la formation au niveau national. Pis encore, il se montre humiliant envers les joueurs formés localement. Au lieu de s’attaquer aux causes, en mettant en place un système de formation et de développement du football national, comme cela a été fait par la France dans les années 1990, le président de la FAF a préféré la solution de facilité : tirer profit de la politique de formation française tout en saquant la formation en Algérie.
En fait, Raouraoua gère l’équipe nationale tel un club et ne s’intéresse qu’aux résultats immédiats, alors qu’il aurait du mettre en place une stratégie pour relancer la formation en Algérie. Or, les fruits de cette stratégie ne peuvent être récoltés que 15 à 20 ans plus tard. Il se trouve que Raouraoua est pressé de réaliser des résultats avec l’équipe nationale, ce qui lui permettra d’attirer des sponsors et des sommes colossales d’argent. En d’autres termes, le président de la FAF ne se soucie pas de l’avenir et de la pérennité du football algérien, mais des résultats immédiats de l’équipe nationale.
Par cette politique, Raouraoua aura détruit le football national pour plusieurs années encore. Et dire que c’est grâce au football algérien et à ses hommes intègres et dévoués que Raouraoua a pu accéder à la CAF et la FIFA. A présent il parle avec mépris du championnat, des entraîneurs et des joueurs locaux…
K. Abdenour

Envoyer un commentaire

0Shares