Une chroniqueuse franco-marocaine critique Shamsedine sur ARTE (Vidéo - DIA
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Une chroniqueuse franco-marocaine critique Shamsedine sur ARTE (Vidéo

DIA-17 février 2017: Dans l’émission « La télévision des autres » diffusée sur la chaîne franco-allemande Arte, on a cité pour la première fois les programmes religieux  présentés par la chaîne privée Ennahar et plus précisément l’émission Ensahouni (Conseillez-moi) du cheikh Shamsedine. Dans une rubrique de l’émission présentée par la chroniqueuse franco-marocaine Nadia Daam, qui voulait parler des « télécoranistes », elle s’est intéressée à ces imams qui utilisent la télévision pour répondre aux questions que se posent les Algériens et les conseiller sur la « bonne pratique » de l’islam.  La rubrique intitulée: « l’Algérie, une télé branchée sur le Coran ». La collaboratrice d’Arte, s’est surtout penchée sur les dérives discutables du Cheikh Shamsedine et présenta (et ce n’est pas fortuit) le passage de sa fatwa sur la glace. En montrant ce passage, la chroniqueuse franco-marocaine voulait surtout rabaisser le niveau de notre prédicateur mettant l’accent sur une arrière-pensée verbale. Un choix qui a plu à l’assistance et fait rire l’animatrice principale, qui a traité le prédicateur algérien de…pervers.

La chroniqueuse d’Arte s’est ensuite attaquée à un autre programme religieux d’Ennahar : « tafssir el ahlam », accusant l’Imam d’être misogyne.       

Pour poursuivre son réquisitoire contre les programmes religieux algériens, Arte a invité Fouzia Zouari, une écrivaine et journaliste franco-tunisienne, (qui s’est rendue célèbre en osant dire sur un plateau d’une télévision tunisienne que le Vin avait une valeur spirituelle), et qui s’attaque, elle aussi, aux prédicateurs audiovisuels algériens en mettant en exergue leurs idéaux islamistes.

Nadia Daam a regretté, à la fin de sa chronique, que ces programmes soient encore diffusés sur la chaîne Ennahar, alors que l’ARAV, l’autorité de régulation algérienne de l’audiovisuel, avait indiqué qu’elle mettrait fin aux programmes religieux. Elle est allé jusqu’à dire que les autorités algériennes encourageraient ce genre de programmes pour éviter que les algériens regardent les programmes religieux venant d’Arabie Saoudite.  

Dommage qu’aucun intervenant algérien n’était présent sur le plateau d’Arte pour dire que des programmes similaires, ou pires, sont diffusés sur les chaînes marocaines et surtout tunisiennes.  

Salim Bey   

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