Le cinquième film de Merzak Allouache sur la décennie noire sélectionné à Toronto - DIA
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Le cinquième film de Merzak Allouache sur la décennie noire sélectionné à Toronto

DIA-15 aout 2018: Le dernier long métrage fiction du réalisateur Merzak Allouache « Vent divin » a été sélectionné en compétition officielle au 43e Festival international du film de Toronto (Canada) prévu du 6 au 16 septembre prochain. 

Réalisé et écrit par Merzak Allouache, « Vent divin » a été finalisé il y a moins d’un mois, selon le cinéaste qui a porté à l’affiche de son film Sarah Layssac, Messaouda Boukhira Mohamed Oughlis, Haassan  Benzerari ou encore Abdelatif Benahmed.

D’une durée de 93mn, le film, en noir et blanc, explore la psychologie perturbée de Amine, un jeune homme taciturne vivant dans un petit village saharien où il passe le plus clair de son temps à la lecture du Coran et à la prière avant de rencontrer Nour, une jeune djihadiste.  

C’est le cinquième film cinéma de Merzak Allouache sur la thématique de la décennie noire, après « Bab El oued City », l’autre monde », « Le repenti » et « enquête au Paradis », un docu-fiction. Une thématique qu’il favorise beaucoup dans son parcours cinématographique. 

Allouache est aussi le cinéaste le plus prolifique du 7e art algérien avec plus de 27 productions en 42 ans de carrière: 15 longs métrages cinéma, six téléfilms et six documentaires.  A 74 ans, l’auteur de Omar Gatlato est sans doute l’un des rares cinéastes algériens à tourner un film tout les deux ans au moins.  Travaillant souvent avec des budgets modestes, dans des délais très courts (13 jours de tournage pour « Les terrasses« ) et à chaque fois avec de nouveaux comédiens dont le rêve était de jouer avec Allouache. Pour la production, le cinéaste travaille avec sa fille Bahia en combinant intelligemment avec les aides cinématographiques  internationales notamment françaises (CNC et fonds du Sud ) et arabes (Doha, Dubai et Beyrouth). 

Merzak Allouache est également le cinéaste le plus connu dans les festivals internationaux. Avec sa sélection au Festival de Toronto au Canada, il est sans doute le seul cinéaste algérien à participer à quatre festivals de catégorie A: Cannes, Venise, Berlin et maintenant Toronto. 

Enfin, la force de Allouache, c’est son indépendance et sa liberté cinématographique. Même s’il a bénéficié parfois des aides du Fdatic, il reste le seul cinéaste algérien à n’avoir jamais participé à des productions programmées dans le cadre des manifestations du ministère de la Culture.     

Salim AGGAR

DIA-dIVINE

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