Le constructeur IRIS "pique" Makhloufi à l'opérateur Mobilis - DIA
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Le constructeur IRIS « pique » Makhloufi à l’opérateur Mobilis

DIA-09 janvier 2017: Après le décathlonien, Larbi Bouraada, c’est au tour de son collègue, Tawfik Makhloufi, de signer avec le constructeur algérien Iris, comme nouvel ambassadeur de la marque.  

Le contrat a été signé ce dimanche (8 janvier) lors d’une conférence de presse organisée à Alger en présence du directeur général adjoint d’Iris,Djamel Guidoum et du vice-champion olympique Tawfik Makhloufi. Comment un champion sportif en contrat d’exclusivité avec un important opérateur comme Mobilis, se permet d’être ambassadeur d’une marque de mobile?

Et pourtant, l’athlète tout comme Bouraada avait renouvelé son contrat avec Mobilis, un mois après son retour des JO du Brésil. La cérémonie q avait été organisée à l’hôtel El Djazair avec un contrat s’élevant à environ 30 millions de dinars par an. Mais depuis, aucune exploitation de l’image de Makhloufi n’a été faite par l’opérateur Mobilis qui fait face à une grande crise interne.

A l’époque, Mobilis avait un responsable chargé du mécénat et de l’image de marque de l’opérateur: Mohamed Daas. Ce dernier en désaccord avec le nouveau patron de Mobilis Mohamed Habib, arrivé en décembre 2015, prend congé de l’opérateur à partir de mars 2016. La conséquence est désastreuse pour l’opérateur, qui n’exploitera aucune image de Makhloufi lors de sa victoire au JO de RIO. Pire, le contrat de l’athlète avec l’opérateur expire le jour de la fin des JO et l’opérateur ne souhaitait pas communiquer avec une image dont il n’avait pas l’exclusivité.  Mais le DG de Mobilis Mohamed Habib sera bien à l’aéroport pour accueillir Tewfik Makhloufi, lors de son retour au bercail et prendra même une photo souvenir avec lui. 

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Mais une nouvelle fois, Mobilis a subi un nouveau changement. L’arrivée du nouveau DG Ahmed  Choudar en octobre a trouvé l’entreprise en difficulté. Le budget consacré aux campagnes publicitaires avait été avalé par l’ancienne direction avant même la fin de l’année, sans avoir le résultat escompté. L’opérateur n’a même pas eu les moyens pour revoir sa campagne publicitaire pour soutenir l’équipe nationale en compétition pour la Coupe du Monde et pour la Coupe d’Afrique dans quelques jours. D’ailleurs les téléspectateurs qui ont regardé le match Algérie Mauritanie étaient étonnés de découvrir que le spot Mobilis date de 2014, à l’époque de Halliche et Bouguerra. Et pourtant Mobilis dispose de trois boites de communication sous contrat qui sont chargées de la production de Spot: Lotus, Ahhagar et Magic Concept.  Elles n’ont pas été sollicitées pour la production de nouveaux spots, ni avec Habib ni avec le nouveau patron, qui vient juste de prendre connaissance du dossier.   

En effet, depuis le départ de Mohamed Daas, le poste division sponsoring et mécénat n’a jamais été remplacé et l’idée du retour de Daas avait été même évoquée par le nouveau DG de Mobilis. Mais finalement, l’ancien conseiller de Dama a refusé l’offre de retour.  

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Entre temps, Mobilis qui a investi 240 millions de dinars par an en sponsoring de la FAF, a raté sa campagne pour l’équipe nationale et vient de perdre son icône du sport Makhloufi, au profit d’un sous traitant de son groupe. Car, en effet, IRIS mobile a été soutenu par Mobilis en vendant en exclusivité leur smartphone Vox, dans le cadre de la politique Mantoudj Bladi.  

Porté par le méga-projet d’usine de fabrication de pneumatiques (2 millions d’unités par an), le groupe IRIS pourtant spécialisé dans le mobile et l’électroménager compte ainsi s’imposer sur le marché national du mobile ; pour cela il a besoin d’icône et d’ambassadeur et c’est chez Mobilis, qu’il est venu chercher la source. 

Salim Bey

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