Convocation imminente du corps électoral par Bensalah - DIA
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Convocation imminente du corps électoral par Bensalah

DIA-14 septembre 2019: La convocation du corps électoral par le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, est imminente, a-t-on appris auprès de plusieurs départements ministériels. La cadence imposée par l’actuel pouvoir politique pour organiser une élection présidentielle dans les plus brefs délais confirme cette thèse.

Tout est fin prêt pour que Bensalah signe le décret présidentiel convoquant le corps électoral pour l’organisation de l’élection présidentielle. Pour la précision, le corps électoral est convoqué 90 jours  ou trois mois avant la date de la tenue de l’élection.

Si le chef de l’Etat signe le décret présidentiel demain, dimanche 15 septembre, la date de l’élection interviendra vers la mi-décembre et l’Algérie élira son nouveau président avant la fin d’in de l’année en cours, sachant que Abdelaziz Bouteflika avait démissionné le 2 avril dernier.

Bensalah qui a pris l’intérim de Bouteflika avait convoqué le corps électoral le 9 avril dernier pour l’organisation d’une élection le 4 juillet 2019. Celle-ci n’a pas eu lieu faute de candidats. Entre-temps, les choses ont évolué d’où la décision de l’actuel Pouvoir d’aller inéluctablement aux élections pour rétablir la légitimité du pouvoir.

En ce sens, le Parlement avec ses deux Chambre a adopté en un temps les deux textes de lois organiques relatives à l’Autorité nationale indépendante en charge des élections et au régime électoral. La loi organique relatif à l’Autorité nationale indépendante en charge des élections prévoit le transfert de « toutes les prérogatives des autorités publiques, voire administratives en matière électorale, à l’Autorité indépendante en charge des élections ».

L’Instance nationale de dialogue et de médiation que dirige Karim Younes a achevé ses consultations avec les différentes parties et a remis son rapport au chef de l’Etat, recommandant d’organiser une élection présidentielle dans les plus brefs délais.

De son côté, le Général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), avait indiqué le 2 septembre dernier qu’il était « opportun de convoquer le corps électoral le 15 du mois de septembre courant » pour que « les élections puissent se tenir dans les délais fixés par la loi ».

Des partis politiques, des syndicats, des élus et des membres de la société civile ont adhéré à cet appel, alors que d’autres parties continuent de refuser l’organisation de l’élection présidentielle avant le départ de tous les symboles de l’ancien système.

L’élection d’un président demeure le seul moyen pour trancher entre la position radicale des uns et la position conciliante des autres.

Amir Hani  

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