Les courts métrages et documentaires algériens écartés des JCC de Tunis - DIA
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Les courts métrages et documentaires algériens écartés des JCC de Tunis

DIA- 22 octobre 2016: La direction des 27e Journées cinématographiques de Carthage (JCC), prévues du 28 octobre au 5 novembre prochains à Tunis, a écarté volontairement l’Algérie de la compétition des courts métrages et documentaires. C’est la première fois que le festival tunisien écarte ainsi de la compétition des films courts et les documentaires algériens des JCC. 

Dans les années précédentes, l’Algérie était présente à chaque fois dans les trois catégories: Long, court et documentaire.  L’édition 2015 des JCC avait décerné quatre Prix au cinéma algérien dont le « Tanit d’or » pour le meilleur documentaire la plus haute distinction des Journées, remportée par le réalisateur Hassan Ferhani pour son documentaire « Fi Rassi rond-point ».

En revanche les JCC ont choisis deux longs métrages algériens de fiction « Maintenant ils peuvent venir » et « A mon âge je me cache encore pour fumer » des réalisateurs algériens Salem Brahimi et Ryahana Obermeyer en compétition officielle, mais dans une seule section, celle de la « Première oeuvre, Prix Tahar Cheraa », une des quatre catégories de la compétition des Jcc qui célèbrent cette année leur cinquante ans d’existence. Autrement dit, l’Algérie ne pourra décrocher qu’un seul prix dans cette catégorie.  

De plus, les films algériens n’ont pas été présenté par l’Algérie mais par la productrice des deux longs-métrages algériens la société française « Kg productions », crée par le célèbre cinéaste grecque Costa-Gavras et dirigée par sa femme Michelle. 

Pourquoi les JCC de Tunis ont écarté l’Algérie des compétitions où elle excelle le plus: le documentaire et le court métrage? C’est la question que se sont posés de nombreux professionnels algériens et de nombreux artistes ont dénoncé cette exclusion non déclarée des films algériens. D’autant que de nombreux courts métrages à l’image du film « Kindil El Bahr » ont été sélectionnés dans de prestigieux festivals, à cela s’ajoute les performances exceptionnelles des documentaires de Hamid Benamra « Rêveries » et ou encore « Vote-Off » de Fayçal Hammoum. Les JCC ont arbitrairement écarté le cinéma algérien de la compétition de son festival de peur que les œuvres algériennes raflent encore beaucoup de prix comme ce fut le cas en 2015. C’est dommage pour un pays censé être frère qui gâche ainsi les relations cinématographiques algériennes surtout à l’occasion du 50e anniversaire du Festival.

Salim Bey   

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