D'anciens responsables de l'ANEP ciblés par des enquêtes judiciaires - DIA
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D’anciens responsables de l’ANEP ciblés par des enquêtes judiciaires

DIA-17 juillet 2020: D’anciens directeurs et responsables de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) sont actuellement ciblés par des enquêtes judiciaires en vue de leur comparution prochainement devant la justice, a-t-on appris auprès de l’ANEP.

Ces responsables s’étaient offerts des avantages inimaginables grâce à l’argent de l’ANEP, révèle-t-on de même source. En plus des salaires gonflés, ils bénéficiaient d’autres avantages et commissions pour « services rendus » et ce avec la complicité des patrons de certains titres de la presse privée.

Des pages entières de publicité étaient accordées à des journaux inconnus sur la scène médiatique. Des titres qui appartiennent à d’anciens hauts responsables, qualifiés à juste titre par l’actuel ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, « d’intrus » ou des mercenaires de la presse. Ces éditeurs qui n’ont rien à voir avec le métier, avaient lancé des journaux pour bénéficier de la publicité de l’ANEP.

Pis encore, des journaux qui ne paraissaient pas, bénéficiaient de cette publicité, ce qui est qualifié aussi par les actuels responsables de l’ANEP « d’escroquerie ».

Afin d’éviter que ces pratiques ne se renouvellent pas, la nouvelle direction de l’ANEP a décidé d’exiger des journaux et autres médias plusieurs justificatifs avant de leur octroyer de la publicité. Ils doivent fournir des pièces administratives prouvant que tous les employés –journalistes et administration) sont déclarés à la CNAS et bénéficient d’une couverture sociale. Les journaux doivent aussi fournir des pièces justifiant qu’ils sont à jour concernant le paiement des imprimeries étatiques.

Il faut relever que des mercenaires de la presse se sont fait des fortunes sur le dos des journalistes professionnels qu’ils ne payaient pas de manière décente. Ces mercenaires bénéficiaient de la manne publicitaire sans pour autant payer les imprimeries ou les cotisations de leur personnel auprès de la CNAS, sans parler de la fraudes et évasion fiscales.  

Aujourd’hui, ces mercenaires ont pu acheter des biens immobiliers à l’étranger, grâce à l’argent de l’ANEP et l’argent qu’ils soutiraient aux journalistes sous-payés.

Amel Bouchaib

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