Décès de l'ancien chef du gouvernement Belaïd Abdesselam à l'âge de 92 ans - DIA
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Décès de l’ancien chef du gouvernement Belaïd Abdesselam à l’âge de 92 ans

DIA- 27 juin 2020: L’ancien chef du Gouvernement, Belaïd Abdesselam est décédé à l’âge de 92 ans, a-t-on appris samedi auprès du ministère des Moudjahidine.

Né en 1928 à Aïn El Kebira dans la wilaya de Sétif, mais originaire de Beni Yenni dans la wilaya de Tizi Ouzou, le défunt fut parmi les premiers militants du mouvement national. Il a été l’un des membres fondateurs de l’Association des étudiants musulmans nord-africains en France (1951-1953) et membre fondateur de l’Union des étudiants musulmans algériens en 1953.

Feu Belaïd Abdesselam a rejoint le maquis en 1955 et prit part, en compagnie d’un groupe d’étudiants, à la fondation de l’Union générale des étudiants musulmans d’Algérie (UGEMA), contribuant ainsi au lancement de l’appel à la grève des étudiants, le 19 mai 1956.

Il rejoint, par la suite, le commandement de la révolution dans la base ouest où plusieurs missions lui ont été confiées.En 1958, le défunt s’est vu attribuer plusieurs missions au sein du Gouvernement provisoire, en qualité d’assistant du ministre des Affaires sociales et culturelles, avant d’être nommé en 1961 comme collaborateur dans le Cabinet du GPRA, puis chargé des Affaires économiques, juste après le cessez-le-feu.

Au lendemain de l’indépendance, le regretté est resté au service de la patrie, en occupant de hauts postes de l’Etat dont chef de la délégation algérienne dans les accords algéro-français sur les hydrocarbures, Directeur général (DG) de la Sonatrach (1964-1965), ministre de l’Industrie et de l’Energie (1965-1977), ministres des Industries légères (1977-1979), et enfin chef du Gouvernement (1992-1993)

Il fût célèbre dans la prise d’otages des dirigeants de l’OPEP à Vienne, il avait convaincu  aux cotés de Bouteflika, alors ministre des affaires étrangères le célèbre Carlos de libérer les principaux ministres après une escale à Alger en décembre 1975.   

Il s’est retiré de la vie politique après son échec à se porter candidat à la présidentielle de 1999 et vivait à Batna où il enseignait les sciences politiques à l’université.

Plusieurs publications dans des revues politiques, économiques et historiques sont également à l’actif du défunt. 

Amir Hani 

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