Le département de Necib explique les raisons du manque d'eau durant l'Aid - DIA
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Le département de Necib explique les raisons du manque d’eau durant l’Aid

DIA-03 septembre 2017: Le ministre des ressources en eau, M. Hocine Necib, a expliqué dans un long communiqué que les raisons du manque d’eau durant les deux jours de l’aid étaient dûes à une forte consommation d’eau et surtout à un faible remplissage des barrages à Annaba.

Le ministre a expliqué avoir mis en place un dispositif particulier de suivi et de sécurisation des services publics de l’eau potable et de l’assainissement à travers les 48 wilayas du pays. Et ce, pour assurer, à la fois, la continuité de l’approvisionnement en eau potable de manière régulière, quantitative et qualitative à partir du mardi 29 août 2017 et le fonctionnement normal des réseaux et des installations d’assainissement.

500 camions citernes mobilisés

Des volumes supplémentaires avaient été alloués à partir des barrages, malgré les faibles niveaux de remplissage de ces derniers. Les stations de dessalement de l’eau de mer, installées tout le long du littoral algérien, avaient fonctionné à leur plein régime. Tous les réservoirs de stockage avaient été remplis la veille de l’Aïd pour assurer une distribution continue le lendemain, a précisé la même source.

Une permanence avait également été mise en place à tous les niveaux de responsabilité. Et pour parer à d’éventuelles perturbations, une flotte de plus de 500 camions citernes a été mobilisée à travers toutes les wilayas.

ADE enregistre un PIC de production de 10%

L’Algérienne Des Eaux (ADE) qui gère le service public de l’eau au niveau de 852 communes a enregistré un pic de production de l’ordre de 4.800.000 m3, soit 10% en hausse par rapport à la moyenne journalière.

D’une première évaluation de ce dispositif, il ressort que la situation de la distribution de l’eau potable assurée par l’ADE, la SEAAL, la SEOR et la SEACO a été « globalement satisfaisante en dépit de la forte demande en eau enregistrée notamment le premier jour de l’aïd », selon le communiqué.

S’agissant de la consommation de l’eau, elle a été de l’ordre de 10,3 millions de mètres cubes au niveau national le premier jour de l’Aïd, contre une consommation journalière habituelle de 9,4 millions de m3, soit une augmentation de près d’ un (1) million de m3.

Pic de consommation d’eau de 13% à Alger 

Au niveau des grandes villes, Alger a noté, le premier jour de l’Aïd, un pic de 1,234 millions de m3, soit plus de 13% par rapport à la moyenne journalière. Ce soutirage très important pendant une tranche horaire réduite (de 08h à 12h) a induit une chute de pression empêchant parfois l’eau, dans certains quartiers de la capitale, d’atteindre les étages supérieurs et les habitations en bout de réseau.

La wilaya d’Oran a enregistré, le premier jour de l’Aïd, un pic de consommation de 465.000 m3, soit une hausse de 7% par rapport à la moyenne journalière. La wilaya de Constantine a enregistré, quant à elle, un pic de plus de 410.00 m3, soit 10% de plus par rapport à la moyenne journalière.

Les équipes mobilisées par les différents gestionnaires du service public de l’eau potable ont intervenus « avec célérité » pour atténuer les perturbations enregistrées et procéder à l’approvisionnement des populations en eau potable par le biais des camions citernes.

La situation dans la wilaya d’Annaba a été plus délicate, a relevé le communiqué.

En effet, les volumes emmagasinés dans le barrage de Cheffia qui alimente la ville d’Annaba et le complexe sidérurgique d’El-hadjar enregistre son plus bas niveau de remplissage (21 millions de m3 sur une capacité globale de 185 millions m3). Ce qui rend difficile l’alimentation en eau potable de  la population d’Annaba et la dotation du complexe El-Hadjar en eau brute.

La même source ajoute qu’une attention particulière est accordée par les pouvoirs publics à la situation qui prévaut dans cette wilaya. Un programme de mise à niveau des installations a été mis en place, consistant principalement en la réalisation de nouveaux forages, la réhabilitation des  champs de captage et la rénovation de la conduite principale d’adduction. Et pour atténuer ce déficit en eau, un programme de citernage de plus de 25 camions citernes a également été mis en oeuvre.

En matière de gestion des réseaux d’assainissement, plusieurs interventions ont eu lieu, notamment à Ain-Témouchent, Médéa, Maghnia, Tlemcen, Sidi Bel Abbès et Biskra, pour déboucher des collecteurs obstrués par les rejets des déchets solides, résultant de l’abattage des moutons,  dans les regards d’égouts.

Amel Bouchaib 

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