Déstockée à 35 DA/Kg, la pomme de terre est revendue à 100 DA: Où est l'Etat? - DIA
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Déstockée à 35 DA/Kg, la pomme de terre est revendue à 100 DA: Où est l’Etat?

DIA-23 octobre 2017: La pomme de terre fait parler d’elle de nouveau et confirme l’impuissance du gouvernement, à travers les ministères du Commerce et de l’Agriculture à faire face aux spéculateurs qui agissent impunément dans à l’informel.

Les tonnes de pomme de terre déstockées et mises sur le marché dans le but de réguler les prix de ce qui est appelé en Algérie «la viande du pauvre», n’ont pas déjoué les plans des spéculateurs.

A son déstockage, la pomme de terre est écoulée au marché de gros à 35 DA le kilogramme. Il est donc étonnant et ahurissant qu’elle soit revendue entre 80 et 100 DA le kg au détail. C’est à se demander où est le rôle de l’Etat qui doit réguler les prix.

Il ne s’agit pas de respecter la fameuse loi de l’offre et la demande dans la mesure où les quantités déstockées visent à faire baisser les prix. Or, c’est le contraire qui se produit, puisque le déstockage a tiré les prix vers le haut, ce qui demeure incompréhensible.

A l’évidence, au ministère de l’Agriculture, on affirme que son rôle de ce ministère se limite au stockage et au déstockage du tubercule, alors que la régulation et le contrôle des prix relèvent du ministère du Commerce.

Du côté du ministère du Commerce, on soutient que c’est le ministre de l’Agriculture qui doit assurer le suivi du produit qu’il a stocké et qu’il remis sur le marché ! Des arguments qui dénotent de la faillite du gouvernement à travers ces deux ministères qui se jettent la balle au moment où c’est le citoyen qui trinque car il est inadmissible que la pomme de terre stockée par des entreprises étatiques fassent l’objet de spéculations de la part des parasites qui agissent dans l’informel. C’est en somme la responsabilité du gouvernement qui est engagée.

En attendant, le citoyen continue de payer très cher l’incompétence des ministres du gouvernement, lesquels n’arrivent pas à réguler les prix de la pomme de terre et de la tomate.

Il est honteux d’entendre le ministre de l’Agriculture vanter la politique du président de la République en matière des facilités accordées aux agriculteurs quand les prix des fruits et légumes enregistrent une baisse et de s’en prendre aux spéculateurs quand les prix augmentent. La mise hors d’état de nuire de ces spéculateurs qui pullulent et agissent dans l’impunité relève de la responsabilité de l’Etat régalien !

Amir Hani

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