Deux journalistes de "Quotidien" de Yann Barthès arrêtés au Venezuela - DIA
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Deux journalistes de « Quotidien » de Yann Barthès arrêtés au Venezuela

DIA-30 janvier 2019: Deux journalistes français de l’émission « Quotidien » de TMC ont été arrêtés mardi par les autorités vénézuéliennes près du palais présidentiel de Miraflores à Caracas, a rapporté l’AFP ce mercredi.

Pierre Caillet et Baptiste des Monstiers, reporters de l’émission du journaliste et animateur Yann Barthès sur la chaîne TMC, filmaient le bâtiment quand ils ont été interpellés, ont précisé ces sources. L’émission « Quotidien », qui est une version améliorée du programme « le Petit Journal » de Canal+ est connue pour ses reportages très critiques contre certains pays, comme le Venezuela, l’Algérie ou la Russie. Ces deux derniers pays avaient interdit aux journalistes de TMC des visas pour réaliser des reportages. 

« Deux journalistes français et leur producteur dans le pays, Rolando Rodriguez, sont détenus au palais de Miraflores depuis la mi-journée » mardi, alors qu’ils couvraient un rassemblement de soutien au président Nicolas Maduro, a dénoncé également le Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP). « Depuis le contact a été perdu avec eux », a ajouté le SNTP, principal syndicat de journalistes au Venezuela.
Deux journalistes chiliens étaient par ailleurs toujours détenus mercredi après avoir été arrêtés la veille au soir, également près du palais présidentiel, en compagnie de deux de leurs confrères vénézuéliens qui ont été relâchés depuis, selon le syndicat. Rodrigo Pérez et Gonzalo Barahona travaillent tous les deux pour la chaîne de télévision chilienne TVN. Le président chilien Sebastián Piñera a exigé mercredi la « libération immédiate » de ses deux compatriotes. Le chargé d’affaires chilien à Caracas, Roberto Araos, se trouvait mercredi, depuis le début de la matinée, devant le palais présidentiel dans l’attente de leur libération. De nombreux reporters étrangers ont été arrêtés ou expulsés ces dernières années au Venezuela, faute de visa de journaliste. Ces nouvelles arrestations sont survenues à quelques heures d’une manifestation à l’appel de l’opposition, qui exige la mise en place d’un gouvernement de transition et l’organisation d’élections générales libres.

 

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