Direction de l’action sociale d’Alger: Le travail des enfants mis à l’index - DIA
5455
post-template-default,single,single-post,postid-5455,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Direction de l’action sociale d’Alger: Le travail des enfants mis à l’index

DIA- 01 mai 2016: La Direction de l’action sociale d’Alger a décidé de célébrer le 1er mai à sa manière en organisant un colloque à l’Ecole supérieure des sciences politiques sur le travail des enfants. Le tout sous le haut patronage de la ministre de la Solidarité nationale. Si les enquêtes officielles dénotent que peu d’enfants sont présents dans les usines, il n’en demeure pas moins qu’ils sont surtout astreints à des corvées dans la rue en vendant du pain et toutes sortes de marchandises. Tous s’accordent à dire que le travail des enfants est un phénomène relativement nouveau dans la société algérienne post-indépendance.
Même la Forem rappelle que tout le monde se souvient de la campagne lancée par le président Ben Bella au lendemain de l’indépendance contre l’exploitation des enfants en les regroupant. Les enfants cireurs de chaussures étaient assurés d’une formation.
Il est aussi rappelé que dans la campagne, ce phénomène existait de façon traditionnelle et il constituait un mode d’intégration des jeunes excluant toute notion d’exploitation. La scolarisation systématique des enfants l’a réduit en peau de chagrin. Actuellement, des millions d’enfants scolarisés mais l’évasion scolaire est un phénomène qui perdure. Il y a aussi le peu de performance du système scolaire responsable d’une déperdition scolaire évaluée à de centaines de milliers d’enfants de niveaux primaire et moyen, souligne la FOREM. Plusieurs autres facteurs se sont conjugués ces dernières années pour faire émerger de nouveau le problème du travail des enfants. Il y a d’abord la paupérisation galopante liée à l’ajustement structurel, à la décennie 90 où des milliers de personnes ont perdu leurs moyens de subsistance du fait de la violence, à l’exode rural forcé…
Le ministère de la Solidarité souligne que l’Algérie a ratifié plusieurs conventions internationales sur le travail des enfants comme la Convention 182 portant interdiction des pires formes de travail des enfants, ratifiée le 3 décembre 2000. Elle est également signataire de la Déclaration Internationale des Droits de l’Enfant du 20 novembre1989 ratifiée par l’Assemblée nationale populaire en 1992. Elle a en outre souscrit aux objectifs du Sommet Mondial des Enfants de 1990 et de celui de 2002. La loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail précise que l’âge d’admission à l’emploi doit être supérieur à 16 ans et le travail de nuit est interdit aux moins de 19 ans.
 
Yacine Lyes

Envoyer un commentaire

0Shares