Djamel Ould-Abbès : « On s’attend à avoir deux sièges supplémentaires…» - DIA
18880
post-template-default,single,single-post,postid-18880,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Djamel Ould-Abbès : « On s’attend à avoir deux sièges supplémentaires…»

DIA-10 mai 2017: Le secrétaire général du FLN ne désespère pas de voir le nombre de sièges que son parti a obtenu lors des Législatives du 4 mai dernier passer de 164 à 166 sièges. C’est ce qu’il a déclaré, dans la soirée d’hier, à une chaîne de télévision satellitaire nationale privée. Djamel Ould-Abbès s’attend, en effet, à ce que les deux recours que son parti a introduit, l’un, dans la wilaya de Relizane et, l’autre, à propos des résultats du vote de la communauté algérienne établie en Tunisie, connaissent un aboutissement positif : « Nous avons étayé nos recours de preuves solides », a-t-il précisé à la journaliste qui l’interrogeait. Concernant la nomination du futur Premier ministre, le secrétaire général du FLN a insisté pour dire que « cela relevait des prérogatives du président de la République ». Et, dans le même temps, qu’il ne verrait aucun inconvénient à ce qu’une personnalité du RND, y compris, Ahmed Ouyahia, son secrétaire général, soit désignée à ce poste : « le président de la République est mieux à même de juger de ce qui est profitable pour le pays », a-t-il avancé en guise d’explication. Ceci non sans rappeler que les résultats des Législatives du 4 mai ont confirmé son parti dans son statut « de première force politique du pays ». Un statut qui ne l’empêche pas de prôner l’ouverture sur les autres partis. Notamment sur ceux connus pour leur soutien au programme du président de la République. Sur ce sujet précis, Djamel Ould-Abbès qui, au passage, a déclaré que « la collaboration entre le FLN et le RND était chose naturelle », a démenti « toute volonté hégémonique de ces deux partis » sur la vie politique nationale et la gestion du gouvernement. Interrogé sur les accusations de fraude qui auraient, à en croire les responsables de nombre de partis y ayant pris part, entaché les dernières législatives, il a utilisé un terme en arabe qu’il semble apprécié pour l’avoir déjà utilisé auparavant : « C’est du « et-kaarir » – un terme qui peut être rendu par l’expression « un disque rayé à force d’être utilisé » -, a-t-il, en effet, répondu rejetant, ce faisant, de telles accusations. Et d’ajouter, comme pour enfoncer le clou : « Ces accusations ont été colportées bien avant le déroulement des Législatives… »

Mourad Bendris

Envoyer un commentaire

0Shares