Douze ans de paix et de réconciliation nationale - DIA
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Douze ans de paix et de réconciliation nationale

DIA-29 septembre 2017: Le Pouvoir a anticipé sur le 12e anniversaire de la commémoration de l’adoption par voie référendaire de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en tendant une nouvelle fois la main aux enfants algériens égarés qui sont encore dans les maquis.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a tendu la main à ces égarés lors de son intervention au Conseil de la nation où il a présenté le Plan d’action du gouvernement. En fait, Ouyahia n’a fait que renouveler l’appel du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’endroit des repentis et des égarés pour retourner à la raison en leur signifiant que les portes de la Rahma et de la repentance n’ont jamais été fermées et restent toujours ouvertes. Le Président Bouteflika, faut-il le rappeler, demeure l’artisan de la Concorde civile et de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, sachant que Liamine Zeroual avait déjà déblayé le terrain grâce à la loi sur la Rahma.  
Douze ans après l’adoption de cette Charte, l’Etat prône la clémence à l’endroit de ceux qui demeurent encore dans les maquis.
Cette magnanimité qui caractérise l’esprit de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a permis au peuple algérien de se réconcilier avec lui-même et de réapprendre à pardonner. Une Charte qui aura, en somme, rétabli et réhabilité les valeurs qui font et ont toujours fait la force  du peuple algérien, à savoir la tolérance et la solidarité.
La loi sur Concorde civile et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale est intervenue pour mettre fin à ce qui allait devenir une guerre civile sans fin et sans vainqueur et vaincu dans un pays dont la Révolution contre le colonialisme français et les défis relevés au lendemain de l’indépendance demeurent des références et des exemples ayant inspiré plusieurs pays.
L’histoire retiendra que c’est sous l’impulsion de la lucidité du chef de l’Etat que l’Algérie a réussi à vaincre le terrorisme et à réconcilier ses propres enfants, transformant les lois sur la Rahma et la Concorde en Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Malgré tous ces appels à la raison, l’Etat demeure intransigeant dans la lutte antiterroriste. Cette lutte demeurera implacable jusqu’à ce que ce phénomène, étranger aux valeurs et aux principes de la religion musulmane, soit éradiqué.
La Charte ne signifie pas un relâchement de l’autorité et de la force de l’Etat qui veille à ce que cette loi ne soit pas exploitée par des opportunistes à des fins politiciennes ou autres formes de surenchère. L’intransigeance des plus hautes autorités de l’Etat de préserver la Charte pour la paix et la réconciliation nationale des aventuriers sans foi ni loi demeure , barre la route aux nostalgiques des années du terrorisme.
 
Kamel Cherif
 
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