Festival du film amazigh: trois Oliviers d'Or pour "Le combat du coeur" et un autre pour "Ithrane n'elmiloud" - DIA
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Festival du film amazigh: trois Oliviers d’Or pour « Le combat du coeur » et un autre pour « Ithrane n’elmiloud »

DIA-23 décembre 2016: Le film « Le combat du coeur » du réalisateur Mohamed Rahal a obtenu jeudi une belle moisson à la 15ème édition du festival culturel annuel du film amazigh (FCNAFA) en raflant les prix du meilleur long métrage et des meilleurs interprétation féminine et masculine.

La meilleure interprétation féminine et masculine ont été décrochés respectivement par Fahima Djayette, dans le rôle de Sarah, et Salim Miloudi dans le rôle de Wassim dans le film « le combat du coeur ».

A cette occasion, Mohamed Rahal a exprimé sa joie de voir ses comédiens émerger. Ce film traite essentiellement du conflit des générations et des fléaux qui envahissent la société algérienne. Il évoque aussi le « poids » des traditions et des coutumes amazighs, subi par la jeune génération.

Dans la catégorie court métrage, le prix l’Olivier d’Or a été attribué au film « je te promets… » de Mohamed Yargui qui a « séduit par ses qualités techniques et artistiques », a estimé le président du jury de cette section Abdelkrim Tazarout, qui a exprimé le souhait de voir ce jeune réalisateur « passer au long métrage ».

Ce même jury a décerné le prix l’Olivier d’Or du meilleur film d’animation à « Inezra mazal anzar » de Karim Bellabed. Une production qualifiée de « petit bijou » qui s’est distinguées des autre films en lice, par son côté visuel, humoristique son « excellent » dialogue, a indiqué M.Tazarout.

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Le président de jury Documentaire Salim Aggar avec les vainqueurs de l’olivier d’or du Documentaire Mustapha Bouksani et du court métrage Mohamed Yargui

Le cinéma mozabite se distingue

S’agissant du documentaire, le réalisateur, Mustapha Bouksani a honoré le cinéma d’expression mozabite en décrochant l’Olivier d’or pour son film « Ithrane N’ Lmiloud » consacré à la célébration de la fête du Maoulid Ennabaoui dans la région d’El Guerrara ( Ghardaïa).

Ce documentaire a démontré que le cinéma d’expression mozabite n’a rien à envier aux autres productions cinématographiques amazighs, tant par la thématique que par la maîtrise des techniques de production (cadrage, valeurs de plans, axe de placement des personnages…).

Le jury de cette même section à également décerné deux prix d’encouragement aux réalisateurs Malek Amirouche pour son film  » Nna Ldjoher Amhiss: une femme d’exception » et à Amirouche Hadjemi pour  » Kani Kan » qui a consacré un portrait à l’artiste Amar Amarni.

Le président de jury de cette catégorie, Salim Aggar a relevé la difficulté des jeunes réalisateurs de ce genre cinématographique a faire la différence entre un film documentaire relevant du septième art et le reportage destiné à la télévision.

S’agissant du concours du meilleur scénario lancé dans le cadre de ce festival le prix à été décroché par la comédienne Boualem Djamila, pour son texte « El Djarh Ourenhelou ».

Le tomber de rideau de la 15ème édition du Festival culturel national annuel du film amazigh, abrité cinq jours durant, par la wilaya de Tizi-Ouzou, a été rehaussé par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sport, Ould Ali El Hadi.

Dans son allocution à la cérémonie de clôture, tenue à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri, M. Ould Ali a indiqué que ce Festival « a contribué à la valorisation de l’identité nationale à travers la promotion de sa composante amazighe », relevant qu’au fil des éditions cette manifestation dédiée au septième art ne cesse d’évoluer au plan de la qualité des production en lice.

Cette cérémonie de clôture a été agrémentée par la présence de la dynamique Amel Zen qui a enflammé la scène et captivé l’assistance avec sa voix chaude et porteuse.

Les présidents des trois jurys qui ont attribué le prix l’Olivier d’Or ont formulé des recommandations, afin d’améliorer les films, dont la multiplication des ciné-clubs dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la création d’une section internationale pour le  genre documentaire pour un échange artistique et cinématographique entre réalisateurs et encourager la formation pour maîtriser le dialogue et le montage et assurer l’émergence d’un produit de qualité. Cette 15ème édition du FCNAFA à mis en lice 25 films, dont 9 documentaires, 8 courts métrages, 5 longs métrages et trois films d’animation.

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