Feux de forets, coupures d'électricité, d'eau et d'internet : les Algériens victimes de la mauvaise gestion du pays - DIA
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Feux de forets, coupures d’électricité, d’eau et d’internet : les Algériens victimes de la mauvaise gestion du pays

DIA-04 août 2017: Il a suffi que la canicule s’installe et que les températures augmentent pour que les Algériens plongent dans l’enfer. Les Algériens souffrent de coupures de courant récurrentes dues aux délestages non annoncés par la Société nationale Sonelgaz. Celle-ci se contente de faire des constats pour informer les Algériens que la consommation de l’énergie a atteint un pic de consommation.
Plus grave encore, la Sonelgaz a daigné inviter les Algériens à une modération dans l’utilisation de l’énergie électrique. Or, la Sonelgaz gagnerait à faire montre de bonne gouvernance dans sa gestion, sachant que les coupures et pannes électriques durent depuis plusieurs années.
Les coupures d’électricité ont aussi influé sur l’alimentation en eau potable et la connexion internet. Selon des explications fournies à la SEAAL, les coupures électriques ont provoqué plusieurs arrêts dans les stations de pompage d’où les nombreuses perturbations dans l’alimentation en eau potable.
Idem pour la connexion internet puisque les coupures de l’électricité ont provoqué des coupures de connexion dans plusieurs quartiers d’Alger et villes du pays. Les commerçants sont également pénalisés et ont été contraints de liquider les produits frais. Ces coupures d’électricité constituent aussi un véritable cauchemar pour les bouchers.
Dans les régions boisées, en Kabylie, Annaba, Tlemcen et d’autres régions du pays, les populations n’ont pu que constater les dégâts. Plusieurs familles ont vu leurs maisons brûler, du fait de la vitesse avec laquelle les incendies se déplaçaient.
A titre d’exemple, en Kabylie et dans les autres régions rurales, ces incendies auraient pu être évités ou du moins leurs dégâts limités. Les autorités locales avaient ouvert des pistes agricoles. Les habitants de la Kabylie ont demandé, à maintes reprises, que des pistes agricoles soient ouvertes afin de permettre aux paysans de se rendre dans leurs champs et de cultiver la terre. Ces pistes agricoles auraient pu aussi servir d’accès aux véhicules lourds de la Protection civile pour l’extinction des feux de foret.
Les collectivités locales ne se manifestent que pendant  des rendez-vous électoraux, ignorant le développement local, ne serait-ce que par l’ouverture des pistes agricoles. La solution ne consiste pas en l’indemnisation des populations touchées par les incendies, mais de les doter de moyens à même d’éviter ou de limiter les dégâts.
Mais en hiver aussi, les mêmes populations des mêmes régions souffrent des intempéries et de la chute des neiges…
Amir Hani 
 
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