Le forcing des partis de la majorité pour un 5ème mandat et l'égarement de l'opposition - DIA
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Le forcing des partis de la majorité pour un 5ème mandat et l’égarement de l’opposition

DIA-01 Février 2019: Les partis de la majorité (FLN, RND, MPA et TAJ) ont pris une sérieuse avance sur les partis politiques qui se réclament de l’opposition. Le Rassemblement national démocratique que dirige le Premier ministre Ahmed Ouyahia a déjà dépassé le stade de l’appel au Président Abdelaziz Bouteflika de se présenter pour un 5ème mandat pour l’élection présidentielle du 18 avril prochain. Ouyahia anticipe et appelle ses militants à entamer dès à présent la campagne électorale en faveur du Président Bouteflika.
Il a déclaré qu’il ne faut pas attendre la date du démarrage officielle de la campagne électorale, prévue le 19 mars, mais il faut dès à présent commencer la campagne. Pour Ouyahia, le 19 avril, date du scrutin, sera le jour de «la victoire du Président Bouteflika et de la continuité».
Le MPA dont les travaux du Conseil national seront clôturés ce samedi, est resté fidèle à lui-même. Le président du parti, Amara Benyounes a appelé à un 5ème mandat du Président Bouteflika «afin de préserver la stabilité du pays».
Idem pour le président de Tajamoue Amel al Jazair, Amar Ghoul qui ne jure que par le 5ème mandat, alors que le FLN qui réunit ce samedi les partis de la majorité au niveau de son siège à Hydra, considère que le Président Bouteflika est le candidat du parti et lui apporte de ce fait un soutien inconditionnel et indéfectible.
D’autres partis politiques et des associations de la société civile sont en train de s’organiser pour mener campagne en faveur du Président Bouteflika. Le parti islamiste, le Mouvement El-Islah présidé Filali Ghouini a déjà réitéré le soutien de sa formation politique à la candidature du Président Bouteflika pour un 5eme mandat.
L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) que dirige toujours Abdelmadjid Sid Said ainsi que le Forum des chefs d’entreprises que préside Ali Haddad ont déjà entamé la campagne pour le chef de l’Etat.
Pendant ce temps, les partis qui se disent de l’opposition s’entredéchirent. La sortie du président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, est édifiante. Il s’est attaqué à l’autre candidat qui se considère de l’opposition, Ali Ghediri. Belabbas lui reproche ses critiques à l’encontre de l’opposition !
Les autres partis sont en train d’observer et de subir les événements pour voir plus clair, à l’image du parti du Front de la justice et du développement de Abdallah Djaballah dont la position est ambigüe. Il a indiqué qu’il optera pour «une position politique qui arrange le peuple algérien». Ce qui nous renseigne sur l’égarement de l’opposition qui ne sait plus sur quel pied danser. 
Amir Hani 
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