France: un garçon de 5 ans meurt, puni pour avoir fait pipi au lit - DIA
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France: un garçon de 5 ans meurt, puni pour avoir fait pipi au lit

DIA- 07 février 2017: Punition qui tourne mal ou maltraitance régulière: un garçon de 5 ans a été retrouvé mort dans la nuit de dimanche à lundi à proximité d’un canal, dans le nord de la France. Son beau-père et sa mère ont été placés en garde à vue.

A l’origine du drame, « une sanction-punition, consistant à faire courir l’enfant dehors, en pleine nuit, parce qu’il avait » uriné au lit (phénomène d’énurésie), a déclaré à l’AFP le procureur chargé du dossier, Patrick Leleu, précisant qu’il était « tombé ».

L’autopsie a révélé que la mort du petit Yanis, à Aire-sur-la-Lys, était imputable à des blessures au crâne, dont certaines « pouvant être rattachées à une ou plusieurs chutes et d’autres à des violences volontaires », d’après le procureur.

C’est le beau-père du petit Yanis qui a mis en pratique cette punition en le suivant dans sa course, probablement à vélo. Le « contexte météorologique » était « particulièrement défavorable » et l’enfant « légèrement vêtu », ont précisé les gendarmes.

Le beau-père lui-même a alerté les secours, « signalant que l’enfant a été découvert inconscient » selon les gendarmes. Il leur explique alors « qu’il était sujet à des crises d’énurésie (…) et que suite à un nouvel épisode d’énurésie, il l’aurait sanctionné en lui demandant d’aller dehors et lui aurait ordonné de faire des tours (…) en courant ».

Au vu des résultats de l’autopsie, les faits reprochés aux mis en cause ont été requalifiés en « homicide volontaire sur mineur de quinze ans », et non plus « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » comme initialement.

Les causes de la mort restent à éclaircir. Mais « la question de violences habituelles est posée au vu des premières constatations », selon le procureur.

La mère, 23 ans, et le beau-père, 30 ans, tous deux sans emploi, étaient en couple depuis août 2015, sans autre enfant. Ils n’étaient pas connus des services sociaux de la ville.

La mère de la victime « est polie et discrète. L’enfant était généralement bien habillé », a témoigné une voisine.

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