France/présidentielle: Macron décroche le soutien du centriste Bayrou - DIA
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France/présidentielle: Macron décroche le soutien du centriste Bayrou

DIA-23 février 2017: Le candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron, dans le trio de tête à deux mois de l’élection, a scellé mercredi une alliance avec le centriste François Bayrou pour contrer la droite et l’extrême droite. 

M. Bayrou, qui était crédité d’environ 5% d’intentions de vote dans les sondages, lui a fait cette offre d’alliance en évoquant la situation « décomposée » de la « démocratie » en France, qui selon lui « nourrit le pire des risques, la flambée de l’extrême droite », donnée en tête au premier tour du scrutin fin avril.

« Il faut une réponse exceptionnelle à la hauteur des périls qui menacent notre État », a déclaré mercredi au cours d’une conférence de presse ce centriste pro-européen, qui à 65 ans a déjà mené trois campagnes présidentielles

Très vite après cette annonce, Emmanuel Macron, 39 ans, a déclaré à l’AFP qu’il acceptait « l’alliance » proposée par le président du parti centriste MoDem, y voyant « un tournant de la campagne » mais aussi « de la vie politique ».

Cette alliance « s’inscrit pleinement dans la démarche de renouvellement et de rassemblement qui, depuis le début, est la nôtre », a commenté celui qui se présente comme le candidat « ni de droite ni de gauche ».

L’annonce de M. Bayrou clôt une séquence de plusieurs mois au cours de laquelle il avait laissé entendre qu’il pourrait se représenter pour la quatrième fois à l’élection présidentielle. Ces dernières semaines, il avait nettement adouci son discours sur Emmanuel Macron, qu’il dépeignait en septembre comme « le candidat des forces de l’argent ».

Son renoncement est une bonne nouvelle pour l’ex-ministre du gouvernement socialiste et ex-banquier d’affaires Emmanuel Macron, qui s’est imposé comme le troisième homme de la campagne aux côtés du conservateur François Fillon et de la candidate de l’extrême droite Marine Le Pen. Mardi, il avait déjà engrangé le soutien d’un des candidats à la primaire de la gauche, François de Rugy.

En dépit des affaires d’emplois fictifs visant son entourage, la cheffe du Front national (FN), 48 ans, fait la course largement en tête, encouragée par le Brexit et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Les enquêtes d’opinion la montrent toutefois battue au second tour le 7 mai.

Derrière la candidate d’extrême droite, François Fillon et Emmanuel Macron sont les deux candidats les mieux placés. Mais le candidat de droite, au projet économique jugé « radical » jusque dans son camp, est miné depuis des semaines par les accusations d’emplois fictifs visant son épouse et deux de ses enfants.

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