Gaid Salah : pas de période de transition et nécessité d'aller vite vers une élection présidentielle - DIA
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Gaid Salah : pas de période de transition et nécessité d’aller vite vers une élection présidentielle

DIA-26 Août 2019: Le Général de Corps d’Armée Gaïd Salah: vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire a renouvelé son appel à l’organisation des élections présidentielles et d’éviter d’aller vers une période de transition. Pour Gaid Salah, aller vers une période de transition est un choix périlleux pour l’Algérie, soulignant que les chantres de cette option ont des visées contre l’Algérie et en faveur de la bande et des parties étrangères.

Gaid Salah qui est en visite de travail à la 2e Région militaire a réaffirmé que «l’Armée a fait le serment d’accompagner le peuple, les institutions de l’Etat et le processus de dialogue», apportant en même temps son soutien et le soutien de l’Armée à la Justice dans sa mission de lutte contre la corruption notamment.

Dans le même contexte, le Général de corps d’Armée a renouvelé son appel à «l’organisation d’élections présidentielles transparentes dans les plus brefs délais afin d’éviter toutes les phases de transition dont les conséquences sont périlleuses, clamées par certaines parties qui n’ont d’autres objectifs que l’aboutissement de leurs intérêts étroits et ceux de leurs maîtres».

Il a précisé que ces «parties commencent à être démasquées», faisant savoir qu’il y a «des informations confirmées de leur implication». Gaid Salah a ainsi promis de tout «dévoiler au moment opportun».

«Je dis, cette approche qui appelle à la voie du dialogue rationnel, sincère et sérieux, jouit de l’appui de la majorité des composantes du peuple algérien, comme étant le moyen le plus adéquat à même de préserver les intérêts suprêmes de la nation, ce qui a été confirmé par le Chef de l’Etat dans son message adressé au peuple algérien à l’occasion de la Journée du Moudjahid», a-t-il rappelé.

En ce sens, il a «salué les efforts patriotiques et sincères consentis» par l’instance nationale de la médiation et du dialogue conduite par Karim Younes, tout en «remerciant ceux qui ont répondu à l’appel de la patrie» et pour faire «avancer le dialogue».

Pour Gaid Salah ce dialogue national permettra de garantir l’organisation des élections présidentielles dans les plus brefs délais, «dans un climat de transparence, d’honnêteté et de respect de la volonté populaire». Il a précisé qu’il s’agit d’élire un président de la République  «au service de son pays et de son peuple avec fidélité et abnégation, qui jouira de toutes les prérogatives pour concrétiser les aspirations du peuple, et qui mènera notre pays vers l’avenir escompté».

Le Général de Corps d’Armée a en outre mis en garde «contre des voix dont les intentions malveillantes sont bien connues, qui ont vendu leurs âmes pour servir les intérêts de la bande et ceux de leurs maîtres, et qui œuvrent par tous les moyens à entraver le travail de l’instance nationale de la médiation et du dialogue, notamment en tentant d’imposer des conditions irréalisables et des exigences rejetées dans leur totalité, et en faisant la promotion de l’idée de la négociation au lieu du dialogue et de la désignation plutôt que l’élection».

Il a ajouté que «la logique impose que la préparation de ces élections commence dans les semaines à venir parce que le temps n’est pas de notre côté». Dans cette optique il a renouvelé son appel «à l’impératif d’accélérer le processus d’installation de l’instance nationale indépendante pour la préparation, l’organisation et la surveillance des élections présidentielles, qui représente une garantie essentielle pour surpasser la situation actuelle».

Toutefois il a regretté,  que «quelques voix fourbes dont les intentions malveillantes sont bien connues, ayant vendu leurs âmes pour servir les intérêts de la bande et ceux de leurs maîtres, œuvrent par tous les moyens possibles à entraver le travail de l’instance nationale de la médiation et du dialogue».

Ces parties font «la promotion de l’idée de la négociation au lieu du dialogue et de la désignation plutôt que l’élection», relevant que ces manigances visent à perturber le processus du dialogue et l’orienter pour servir les intérêts personnels de la bande.

Amir Hani

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