Hadj 2018: l'Algérie négocie avec l'Arabie Saoudite pour augmenter son quota - DIA
27370
post-template-default,single,single-post,postid-27370,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Hadj 2018: l’Algérie négocie avec l’Arabie Saoudite pour augmenter son quota

DIA-17 janvier 2018: Contrairement aux informations faisant état de la revue à la baisse du quota des pèlerins algériens, le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé que l’Algérie négocie avec les autorités saoudiennes pour augmenter le quota. L’Algérie compte prendre ou exploiter les places laissées libres par d’autres pays qui ont des relations conflictuelles avec l’Arabe saoudite, comme l’Iran et le Qatar.

Le ministre a indiqué que le quota de l’Algérie pour la prochaine saison du hadj, n’a pas été revu à la baisse et les négociations avec les autorités saoudiennes sont toujours en cours en vue d’obtenir 1000 passeports supplémentaires et bénéficier des quotas non exploités des autres pays.
Il a précisé que le quota algérien n’a pas été revu à la baisse « comme l’affirment certaines rumeurs ». L’Algérie a demandé dans une récente correspondance aux autorités saoudiennes d’augmenter son quota à 41.000 hadjis, et la réponse a été « jusque là » négative, a indiqué M. Aissa ajoutant que dans les prochaines semaines, il sera possible de « parvenir » à un accord permettant à l’Algérie de « bénéficier des quotas des pays qui ne participeront pas ou ceux qui ne consommeront pas entièrement leurs quotas ».
Il a indiqué à ce propos que « l’Algérie ne peut pas attendre cette faveur » soulignant qu’il « a été ainsi convenu d’organiser le tirage-au-sort sur la base du quota de 36.000 hadjis. S’agissant des raisons du refus par l’Arabie Saoudite d’accorder de nouveaux quotas, le ministre a précisé que cette dernière « n’établit pas les quotas des pays selon le nombre d’habitants mais en fonction des capacités d’accueil ».
Pour ce qui est des frais du hadj pour cette année, il a indiqué qu’ils avoisineront les 50 millions de centimes, avec une augmentation de l’ordre de 5 %, imposée par l’Arabie Saoudite. Concernant les frais d’hébergement, le ministre a qualifié le négociateur algérien de « performant », car il « a réussi » à faire baisser les frais de location des résidences à la Mecque de 70 rials saoudiens environ par rapport à l’année dernière.
Toutefois, le problème majeur des pèlerins algériens demeure la prise en charge lors de la saison du hadj. Ce sujet n’a pas été abordé par le ministre, sachant que les Algériens sont souvent humiliés au hadj.
Amir Hani

 

0Shares