Hadjar farouchement opposé à la création d'universités privées en Algérie - DIA
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Hadjar farouchement opposé à la création d’universités privées en Algérie

DIA-30 juillet 2017: Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a affiché son opposition à la création d’universités privées en Algérie et ne croit nullement à leur réussite. Hadjar qui s’exprimait en marge des travaux de la conférence nationale des universités, a fait savoir que 30 personnes avaient retiré le cahier des charges pour créer des universités privées, précisant que six personnes seulement ont déposé leurs demandes.
Selon le ministre, « trois personnes ayant déposé des dossiers pourraient obtenir un agrément, mais sous réserve ». En ce sens, il a fait observer la « capacité d’accueil des trois universités ne dépasserait pas les 1 000 étudiants » rappelant que le nombre d’étudiants universitaires au niveau national est de 1,5 million. Pour Hadjar les universités privées ne résoudront ni le problème de surcharge, ni celui de la qualité de la formation précisant que dans le monde entier ce sont les universités étatiques qui forment en quantité et en qualité.
Par ailleurs et au sujet de la rentrée universitaire 2017-2018, le ministre a indiqué que son département a procédé à la réorganisation du calendrier des inscriptions de manière à permettre à l’étudiant de prendre le temps nécessaire pour choisir la spécialité qu’il souhaite, tout en lui accordant la possibilité de revoir ses choix avant l’inscription définitive.
Il s’est aussi félicité du progrès réalisé cette année en matière de dépôt, de traitement et d’annonce des résultats des demandes d’hébergement, qui se déroulera exclusivement à travers une plateforme numérique mise en place à cet effet, ce qui est à même d' »éviter à l’étudiant de se déplacer à la cité universitaire ».
En prévision de l’important flux des étudiants, le ministre a indiqué que « leur nombre global devra dépasser 1,6 million d’étudiants, tandis que le secteur devra réceptionner 80.000 nouvelles places pédagogiques et 49.000 lits, révisant ainsi à la hausse les capacités de réseau universitaire à plus de 1,4 million de places et 700.000 lits ».
Dans le cadre de l’approfondissement des réformes, le ministre a rappelé que lors de la prochaine rentrée universitaire « les offres de formation à caractèreprofessionnel seront renforcées, en coordination avec les partenaires socio-économiques, à travers l’ouverture de 15 nouvelles offres de formations dans les spécialités de l’électronique, de l’engineering mécanique et autres ».
Concernant la formation des formateurs, M. Hadjar a annoncé « le renforcement de la formation en Doctorat, à travers l’ouverture de près de 5.000 postes dans différentes spécialités », soulignant qu’au début du mois d’aout prochain, une rencontre sera organisée à Bejaia encadrée par des enseignants universitaires algériens et de compétences nationales établies à l’étranger, avec la participation de 300 doctorants ».
En matière de renforcement de la formation résidentielle dans les filières de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire, le ministre a indiqué que « plus de 3.000 postes de formation seront ouverts repartis sur les différentes spécialités de ces filières », soulignant au sujet des capacités d’encadrement pédagogique, que « 2.836 postes budgétaires vacants seront affectés  dans le cadre du recrutement externe des maitres assistants pour l’exercice 2017 ».
La conférence nationale sur la réforme des œuvres universitaires se tiendra avant la fin de l’année en cours et verra la participation des composantes de la famille universitaire et de représentants des départements ministériels concernés afin de cristalliser « une vision de réforme complémentaire pour la révision du mode du système des œuvres universitaires », a soutenu le ministre.  
Amir Hani
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