Hamid Grine veut lutter contre les sites électroniques « fantômes » - DIA
12099
post-template-default,single,single-post,postid-12099,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Hamid Grine veut lutter contre les sites électroniques « fantômes »

DIA-27 novembre 2016: Après avoir commencé la régulation dans le paysage audiovisuel,  le ministre de la communication Hamid Grine entend réguler sérieusement le paysage médiatique électronique. 

Au cours d’une conférence de presse, tenue  en marge de l’inauguration du nouveau siège de la Radio d’Oran, le ministre a indiqué que les nouveaux textes sont en phase de finalisation et préconisent, entre autres, deux dispositions qui ont fait l’objet d’un consensus, celles relatives à la domiciliation de ces médias et l’hébergement de leur site en Algérie.

Le ministre a tenu à être ferme en qualifiant certains de ces journaux électroniques de « sites fantômes » car, aucune information n’est  donnée sur leur siège ni l’identité de leurs gérants, le ministre a estimé qu’ « il est temps de remettre de l’ordre dans ce secteur ».

« On est parfois attaqué sans savoir par qui ni d’où », a encore ajouté le ministre, estimant que « certains sites qu’on ne peut qualifier de journaux électroniques peuvent avoir un impact très négatif sur le pays et l’opinion publique », affirme le ministre. 

Déplorant les agissements des auteurs de ce genre d’écrits « qui attaquent et diffament sans la moindre preuve ni la moindre enquête »,  Hamid Grine a appelé l’ensemble de la corporation à plus de responsabilité et de professionnalisme.

« Nous ne demandons pas aux journalistes d’être complaisants mais d’être responsables dans leurs écrits. Il s’agit de confirmer,  de recouper et de bien analyser leurs informations », a-t-il souligné ajoutant que cette démarche responsable des gens des médias est le seul moyen d’éviter la diffamation et la manipulation qui peuvent sévèrement nuire aux personnes concernées et à leurs familles et proches. 

Depuis quelques mois de nombreux sites d’informations ont vu le jour sans préciser leur ligne éditoriale et leurs propriétaires. Au même moment certains journaux ont officiellement mis sur leurs sites respectifs, les mentions légales de leurs médias, donnant des informations sur la société éditrice, le propriétaire et le gérant du site. Une régularisation indispensable pour être bien référencé et surtout être bien identifié en cas de poursuites judiciaires. La majorité des responsables de journaux électroniques connus sur la place, ont accueillis avec satisfaction l’annonce du ministre Hamid Grine. Le seul problème qui risque de se poser, dans les nouveaux textes, c’est l’hébergement du site. En raison de l’absence de sociétés d’hébergements de sites en Algérie, la majorité des médias électroniques sont hébergés à l’étranger, principalement chez des fournisseurs français, américains ou chinois.  

Salim Bey         

Envoyer un commentaire

0Shares