INFO-DIA: Obligation faite aux commerçants d'afficher les prix de la semoule - DIA
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INFO-DIA: Obligation faite aux commerçants d’afficher les prix de la semoule

DIA-21 janvier 2017: Une obligation a été faite aux commerçants détaillants d’afficher les prix de la semoule, a-t-on appris auprès du ministère du Commerce. Les agents de contrôle du ministère entameront leurs tournées pour s’assurer de l’application de cette directive, à partir du 1er février prochain, a-t-on précisé.

L’augmentation des prix de la semoule a été qualifiée de scandaleuse et criminelle par le ministère du Commerce où l’on a décidé de sévir contre les spéculateurs qui sont derrière cette surenchère. La semoule est un produit subventionné par excellence.

Le prix d’un sac de semoule de 25 Kg est fixé entre 950 et 1000 dinars et ce, selon la qualité du produit, a-t-on précisé. En ce sens, le prix d’un kilogramme chez les détaillants devrait varier entre 35 et 40 dinars. Or, les prix de la semoule dépassent de loin les 40 DA le Kg. La semoule est écoulée à raison de 60 ou 70 Da le Kg et a atteint dans certains endroits de la capitale les 80 DA le Kg !

Selon le président de l’Association de défense des droits des consommateurs (Apoce), Mustapha Zebdi, le sac de 25 kg de la semoule supérieure qui était de 1000 DA est revendu par certains commerçants à 1450 DA, ce qui représente une augmentation de près de 50%.

Les commerçants (détaillants) affirment que les prix de la semoule ont augmenté le 1er janvier auprès des grossistes. Il s’agit généralement de grossistes qui décident de leur propre gré des prix de la semoule. L’écrasante majorité de ces grossistes, qui détiennent le monopole du marché de gros, n’ont pas de registres de commerce, a-t-on déploré au ministère du Commerce.

Avant même le passage des contrôleurs du ministère du Commerce, ces grossistes baissent rideau. Ils sont informés par leurs propres réseaux du passage des contrôleurs, révèlent-t-on encore au ministère, sachant que dans la majorité des cas, les contrôleurs sont accompagnés par des agents de la Sûreté nationale ou par des gendarmes.

En somme, l’intervention de l’Etat est nécessaire pour mettre fin aux agissements de ces spéculateurs qui ne s’empêchent pas d’augmenter les prix des produits subventionnés.

Amir Hani  

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