Internet index 2018 : L'Algérie classée 7e au niveau africain et 66e au niveau mondial - DIA
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Internet index 2018 : L’Algérie classée 7e au niveau africain et 66e au niveau mondial

DIA-28 février 2018: Malgré les bons chiffres des opérateurs, l’Algérie est mal classée dans les études mondiales sur les TIC. En effet, dans la dernière étude, « Inclusive internet index 2018 », l’Algérie est classée 66ème sur 86 pays analysés dans le monde et 7e rang sur 24 pays africains.
La Suède, Singapour et les Etats-Unis se trouvent en tête de ce classement.  A l’échelle africaine, l’Afrique du Sud est premier dans le classement suivi du Maroc (2e), l’Egypte (3e) du Nigéria(4e), du Kenya (5e) et le Ghana (6e). 
Cette position de l’Algérie s’explique par la disponibilité relativement élevée de l’internet, avec des améliorations substantielles du réseau au cours de l’année écoulée. Mais les mauvais classements de la pertinence et de l’état de préparation la placent à la 66e place sur 86 dans l’ensemble et près du bas des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Le manque de contenu local et un environnement politique incohérent sont des points faibles importants de la position algérienne.

Cette année l’indice couvre 91% de la population mondiale. L’étude réalisée par l’EIU (Economist Intelligence Unit), pour Facebook, classe 86 pays (75 pays en 2017) selon quatre critères: disponibilité, accessibilité, pertinence (en terme de recherches et de résultats), et disposition opérationnelle. Au total, 4.267 personnes ont été interrogées. Le rapport, publié lundi 26 février, montre qu’en 2018, la connectivité mondiale a augmenté de 8,3%, et en particulier dans les pays à faibles revenus (65,1%), selon Facebook. La proportion des ménages ayant accès à internet dans ces pays est passée de 8% (2017) à 13,2% en 2018. Un autre constat: les services internet mobiles sont de plus en plus utilisés dans de nombreux pays à faibles revenus. Le taux de couverture des réseaux mobiles 4G est passé de 9,1% en 2017 à 17,3% en 2018. Le rapport estime également que le coût d’accès à internet a diminué en 2018, et que les citoyens des pays à faibles revenus consacrent une grande partie de leur revenu pour accéder à Internet. Cependant, les hommes ont 33,5% plus de chances d’accéder à internet que les femmes, dans les pays indexés. L’écart d’accès est encore plus important dans les pays à faibles revenus (80,2%). Il y a donc encore beaucoup à faire à ce niveau.
67% des citoyens d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique ont déclaré qu’internet les a aidés à devenir plus confiants et autonomes (financièrement). En effet, plusieurs métiers ont été créés avec l’émergence d’internet.
Quant à la protection des données personnelles des internautes, seuls 62,1% des répondants estiment que les achats en lignes sont sécurisés. Cette préoccupation en matière de sécurité peut ainsi limiter le recours à internet.
Salim Bey 

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