Issad Rebrab cité dans "Panama Papers" avec un homme d'affaires Roumain - DIA
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Issad Rebrab cité dans « Panama Papers » avec un homme d’affaires Roumain

DIA- 30 avril 2016-19h02: Après Bouchouareb c’est autour du patron de Cevital Issad Rebrab de figurer dans les 11,5 millions de fichiers, issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans la domiciliation de sociétés offshore. Selon les documents révélés aujourd’hui, Issad Rebrab cacherait une fortune dans les banques panaméennes.

Les documents représentent une correspondance entre l’homme d’affaires algérien et Mossack Fonseca sur la création d’une société écran « Southern International Engineering LTD » dont le siège se trouve à « British Virgin Islands ». La société est gérée par deux directeurs ; Francis Perez et Yvette Rogers, directrice de plusieurs entreprises et résidente au Panama, cette dernière gère avec Perez au moins 27.250 sociétés écrans. Selon le site roumain, RISE PROJET, qui a publié les documents, Issad Rebrab détient 50% des actions de la société dite « Southern International Engineering LTD », tandis que les 50% restant appartiennent à un homme d’affaires roumain spécialisé dans l’industrie pétrolière du nom de Gabriel Valentin Comanescu; les deux se partagent 50.000 actions, d’une valeur de 50.000 dollars (soit 1,00 dollar l’action). Mossack Fonseca s’engageait dans la correspondance à ne pas citer le nom d’Issad Rebrab ni de Gabriel Valentin Comanescu, et les transactions se feront au nom d’une autre société du nom de « Eurostock AG ».

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Gabriel Valentin Comanescu l’associé de Rebrab

Les journalistes de Rise projet ont rencontré Gabriel Comanescu au siège de Piper, à la périphérie de Bucarest pour la deuxième fois, quelques jours après lui avoir envoyé une série de questions relatives aux affaires SIE Ltd. Des questions auxquelles  il a tenu à y répondre « verbalement ». Au sujet de son association avec Issad Rebrab, il déclara:  «Nous voulions faire une société de forage d’eau en Algérie. Je créer une joint-venture avec Rebrab, mais le projet n’a jamais vu le jour en raison de notre stupidité et de la bureaucratie « a affirmé Gabriel Comanescu. Il a ajouté qu’il voulait entrer dans les services marchands algériens, mais qu’il a été bloqué en raison d’un différend avec un pays africain qui avait des relations avec un commerce extérieur roumain.

Amir Hani 

Téléchargez les documents: ISSAD-REBRAB-INITIAL-COMPANIE

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