La JSK confisquée par Hannachi le ...chérif de Tizi-Ouzou - DIA
12647
post-template-default,single,single-post,postid-12647,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

La JSK confisquée par Hannachi le …chérif de Tizi-Ouzou

DIA-11 décembre 2016: La mainmise de Mohand Cherif Hannachi, sur la JS Kabylie empêche les
sponsors et industriels de la région de venir en aide à l’équipe. Alors qu’elle était le symbole de toute une région et le porte-drapeau de la Kabylie, la JSK avait grandi pour devenir la meilleure équipe qui représente l’Algérie à l’étranger. En ce sens, la JSK est la seule équipe qui a des supporters à travers les 48 wilayas du pays compte tenu de son parcours à l’international.
Avec 25 titres, toutes compétitions confondues, soit 14 titres de champion d’Algérie, cinq coupes d’Algérie et six coupes d’Afrique, la JSK reste l’équipe la plus titrée d’Algérie. Mieux encore, c’est la seule équipe de la Ligue 1 qui n’a jamais rétrogradé en division inférieure depuis son accession en 1972.
Aujourd’hui, la JS Kabylie est en train de réaliser le parcours le plus catastrophique de toute son histoire, avec zéro victoire à domicile, après 14 journées de championnat de Ligue 1. Un parcours inadmissible pour le club le plus titré d’Algérie !
Le dernier titre remporté par la JSK remonte à 2011, lorsqu’elle avait décroché la coupe d’Algérie, alors que son dernier titre de champion d’Algérie remonte à 2008. C’est dire que le club-phare de
la Kabylie est devenu une équipe quelconque.
Habituée à jouer pour le titre et à bien représenter l’Algérie dans les compétitions continentales, la JSK joue depuis quelques saisons le maintien dans le championnat. Elle occupe actuellement la 13e
place dans le championnat de Ligue 1, soit la première place de relégable avec 13 points, ce qui représente deux victoires (en déplacement), sept nuls et cinq défaites dont une à domicile. Les
supporters boudent l’équipe et n’assistent plus à ses matches.
«Le du président du club, Hannachi, a fini par chasser tout le monde de la JSK, les joueurs, les entraineurs, les sponsors et les…supporters», a fait observer un inconditionnel supporter de
l’équipe. Cette réflexion résume le mal dont souffre la JSK dans la mesure où les tentatives de déloger Hannachi de son poste demeurent vaines.
Les supporters et les anciens joueurs de la JSK ont tous demandé puis supplié l’actuel président de la JSK de partir. Hannachi qui est à la tête du club depuis 1990, est le doyen des présidents de clubs
algériens. Sa persistance à rester à la JSK a empêché plusieurs industriels et actionnaires d’intégrer la JSK.
Pour la précision, Hannachi a toujours refusé d’ouvrir le capital de la JSK, demandant aux industriels et autres actionnaires d’entrer à la JSK en tant que sponsors. C’est ainsi que l’homme d’affaires
Issad Rebrab a été contraint d’investir au RC Kouba, à défaut de la JSK avant de quitter définitivement le monde du football. Ali Haddad, l’actuel président de l’USM Alger et du Forum des chefs
d’entreprises, avait privilégié la JSK avant d’opter pour la formation de Soustara. Hannachi l’en avait empêché, et continue de le faire pour plusieurs industriels et hommes d’affaires d’investir à la
JSK qu’il considère comme une propriété privée.
Des notables de la Kabylie et d’autres industriels se disent disposés à venir en aide à la JSK, mais ils hésitent tant que Hannachi est aux commandes. En plus des entraineurs, Hannachi a chassé tous les joueurs qui sont les enfants de la JSK à l’exemple des Mahiedine et Rabie Meftah, Gaouaoui, Zafour,Drioueche, Bendahmane, Benkaci et tant d’autres qui ont fini leurs carrières dans d’autres clubs.
Aujourd’hui, Hannachi a fait le vide autour de lui et tente de se maintenir en procédant à d’interminables changements d’entraineurs et en recrutant des joueurs. En fait, il a fini par vider la JSK,
devenue une équipe quelconque. A ce rythme, il conduira la JSK vers la relégation, ce qui n’est jamais arrivée à l’équipe depuis son accession en première division. Grandeur et décadence d’un club victime de son président qui prétend bénéficier du soutien des plus hautes autorités du pays !
 K. ABDENOUR

Envoyer un commentaire

0Shares