Le jusqu'auboutisme des enseignants : Les conséquences de la gestion de Benbouzid - DIA
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Le jusqu’auboutisme des enseignants : Les conséquences de la gestion de Benbouzid

DIA-13 avril 2016: Ce qui se passe actuellement dans le secteur de l’Education nationale relève des conséquences directes de la gestion de l’ancien ministre du secteur, Boubakeur Benbouzid. Les enseignants contractuels qui poursuivent leur mouvement de protestation et revendiquent une intégration sans condition et sans participation au concours national de recrutement, sont dans leur droit.

DIA-Benghabrit


De son côté, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, qui a réitéré son appel à la sagesse en direction de ces enseignants, les exhortant à réintégrer leurs postes de travail et participer au concours de recrutement qui aura lieu le 30 avril, est également dans son droit. La ministre a précisé que les enseignants doivent passer le concours de recrutement conformément aux lois de la République.
Or, ces enseignants qui ont formé des générations d’élèves depuis plusieurs années, ont le droit d’exiger de ne pas passer par le concours dans la mesure où ils exercent déjà en tant qu’enseignants! Il est saugrenu pour ainsi dire de remettre en cause leurs compétences puisqu’ils enseignent depuis plusieurs années !

DIA-Benbouzid


En fait, ces enseignants ont été recrutés au temps de l’ancien ministre Benbouzid et exercent, à ce jour, en tant que contractuels. Pour être titularisés, ils doivent passer par un concours au même titre que les autres candidats qui viennent de sortir de l’université, ce qu’ils refusent catégoriquement.
En vérité, Benghabrit tente tant bien que mal de réparer les erreurs que léguées apr l’ancien ministre de l’Education. Il s’agit notamment de ce qui est appelé la «Aâtab» que Benghabrit a eu du mal à supprimer. Il faut lui rendre hommage pour son courage puisque la «Aâtab» est désormais bannie.
A présent, la ministre s’attaque à l’absentéisme qui était curieusement toléré chez les élèves au temps de Benbouzid. Toutefois, son défi consiste à relever d’abord le niveau des enseignants en imposant des concours de recrutement et d’augmenter le temps d’enseignement et d’apprentissage chez les élèves pour atteindre les 24 semaines de scolarité par an. Mieux encore, la ministre entend revoir le système d’évaluation en supprimant les notes, lesquelles sont devenues un drame pour les élèves et leurs parents, alors que la priorité devrait être accordée à l’apprentissage et au niveau scientifique de l’élève. Autant d’erreurs que Benghabrit tente de rattraper ou de rectifier dans but de relever le niveau scientifique des élèves algériens.
Kamel Cherif 

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