Kamel Mida (TAJ) à DIA : « Dans les prochaines Législatives, l’idéologie ne sera pas déterminante… » - DIA
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Kamel Mida (TAJ) à DIA : « Dans les prochaines Législatives, l’idéologie ne sera pas déterminante… »

DIA-17 février 2017: Comme tous les partis qui ont décidé de prendre part aux Législatives de mai prochain, Tajamou Amel Jazaïr (TAJ) s’y prépare activement. Dans l’entretien qui suit Kamel Mida, membre du Bureau politique de la formation présidée par Amar Ghoul, chargé de la Planification et de la Prospective et député, nous a précisé les principaux thèmes que TAJ développera durant la campagne électorale ; s’est exprimé sur certains problèmes, liés à ces élections, qui font déjà débat sur la scène politique, telles, entre autres, l’abstention et la fraude annoncées (par l’opposition, faut-il le préciser); et a situé les prochaines législatives dans le devenir de la scène politique nationale.

DIA : TAJ, c’est connu, a, depuis sa fondation, en 2012, toujours fait montre de sa disponibilité à travailler en commun avec les autres formations du champ politique. Mais pour les Législatives de mai prochain, il va se présenter en solo. Comment expliquez-vous ce paradoxe apparent?

Kamel Mida : Ce n’est pas la même chose. Les alliances ou les tentatives d’alliance dont vous parlez, qui ont été lancées par différents partis, l’ont été pour des raisons précises : mobiliser les Algériens et resserrer leurs rangs pour faire face à la menace extérieure ; qui est toujours d’actualité, il faut le dire. Le choix d’aller en solo aux Législatives du 4 mai prochain, s’explique par le souci de TAJ de jauger de son poids réel sur l’échiquier politique national. Nous avons, il est vrai, pris une part active à la dernière présidentielle pour défendre notre candidat le Président Abdelaziz Bouteflika. Et ce, avec un certain nombre de partis, de personnalités et d’associations de la société civile. Mais sans pour autant que nous puissions avoir une idée précise de notre ancrage, en tant que parti, dans la société. Il ne faut oublier que pour TAJ ce sera la première consultation électorale à laquelle il prendra part. De là, notre décision d’aller seuls à ces élections…

– Et vous visez ?

– Le podium. TAJ est bien implanté sur tout le territoire national et même dans l’immigration. A cela s’ajoute les Nombreuses compétences dont il dispose. Partout et à tous les niveaux.   

– Pour en revenir aux alliances. Comptez-vous en contracter après les élections ?

– Nous attendrons la proclamation des résultats pour nous prononcer sur le sujet. Mais tout indique que nous le ferons. Bien évidement avec les partis dont nous sommes proches. Ceux qui soutiennent le président de la République, pour être plus clair. Si jamais c’est l’opposition qui l’emporte, nous nous inscrirons dans…l’opposition…

– Est-ce à dire que l’idée d’une alliance présidentielle élargie est dans l’air ?

– Nous y allons. Je crois qu’aucun parti n’obtiendra des résultats qui lui permettront de gouverner seul. La compétition sera, en effet, serrée. Sans cela, nous pensons qu’aucun parti et ce, quelle que soit l’ampleur de son score, ne peut gouverner seul. Bien mieux, nous disons qu’il a intérêt, et le pays avec, à ne pas le faire. Une participation plus large au gouvernement est, nous en sommes convaincus, un gage de stabilité plus grande pour le pays. Et, partant, pour son développement. Surtout que les prochaines Législatives vont remodeler la carte politique du pays.

– Dans quel sens ?

– La tendance dans notre société est à la fin des idéologies. En clair, que les citoyens ne votent plus sur la base de convictions idéologiques mais pour les partis qui apportent des réponses concrètes à leurs attentes ; sur tous les plans : économique et social, en particulier. Comme, présentement, ce sont les partis proches du pouvoir qui apportent de telles réponses, nous nous attendons à ce qu’ils sortent vainqueurs des prochaines législatives. Et, partant, vont renforcer davantage leur poids sur la scène politique nationale.

– Plusieurs partis de l’opposition, même parmi ceux qui vont prendre part aux prochaines Législatives, accusent le pouvoir de pousser les électeurs à l’abstention. Qu’en pense TAJ ?

– La réalité prouve le contraire. Un exemple l’atteste. Avant, dans le cas d’un changement de résidence, il était exigé du citoyen qui voulait s’inscrire sur le registre électoral de sa nouvelle commune de résidence, de ramener l’attestation de sa radiation du fichier de son ancienne commune de résidence. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : l’inscription est quasi automatique ; à charge pour la nouvelle commune de résidence de contacter l’ancienne pour procéder à la radiation (de son registre électoral) du concerné.

– Dans un registre rapproché, ne craignez-vous pas que certaines parties utilisent les prochaines Législatives pour tenter de déstabiliser le pays ?

– Tout est possible. Mais je ne pense pas que cela puisse se produire. La conscience de notre peuple et la sagesse aussi bien des plus hautes autorités du pays que de la classe politique font que des visées du genre sont irrémédiablement vouées à l’échec. Aujourd’hui la balle est dans le camp de toute la classe politique. Ses composantes doivent agir ensemble pour faire de ces élections un nouveau pas en avant vers plus de démocratie. Surtout que l’Algérie est sur la bonne voie : chaque élection constitue, en effet, une avancée dans cette direction. Les actions les plus immédiates sont, pour tous les partis, avant la tenue des élections, d’œuvrer à une plus grande participation populaire et, le jour de leur déroulement, à un contrôle effectif de celui-ci. Parce que s’il y a, effectivement, une tendance à l’abstention chez les électeurs – une tendance qui n’est pas propre à l’Algérie mais qui est observable quasiment dans tous les pays où il y a des élections libres -, il y en a également une autre, propre à nombre de partis : celle de ne pas assurer le contrôle des bureaux de vote…

Mourad Bendris

2 Comments

  • Amara
    12 avril 2017 17:23

    TAJ est un vrai panier de crabes .Juste envi de vomir!!!….????

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