L'abandon des toisons après l'Aid : un gâchis qui se chiffre à des millions de dinars - DIA
9777
post-template-default,single,single-post,postid-9777,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

L’abandon des toisons après l’Aid : un gâchis qui se chiffre à des millions de dinars

DIA-13 septembre 2016: La récupération de la toison du mouton de l’Aid El Adha devrait constituer une véritable industrie en Algérie. Le nombre de toisons jetées ou abandonnées après la fête de l’Aid devrait permettre de lancer une industrie dans ce créneau, ce qui n’est pas le cas.
La récupération de la toison du mouton, qui était une tradition chez les familles algérienne, a presque disparu. Autrefois, la toison du mouton de l’Aid était utilisée comme un pouf ou tapis, notamment à la campagne en hiver.
Aujourd’hui, même les vieilles personnes qui adoraient la toison ne s’intéressent plus à ce traditionnel tapis, remplacé par les fauteuils et autres coussins industriels. Dans le temps, la peau du mouton était soigneusement séchée, lavées et conservée pour être utilisée dans des occasions, notamment en hiver.
A présent, la toison n’est plus récupérée par les familles algérienne en raison des risques qu’elle présente pour les asthmatique notamment, et ceux qui sont sensibles à la poussière et aux acariens. Toutefois, la récupération de la toison aurait pu profiter à l’industrie du cuir et de la maroquinerie.
La peau des vaches et veaux égorgés est revendue par les bouchers à près de 15 000 dinars l’unité, mais celle des moutons est abandonnée ou jetée, nous a confié un boucher qui souhaite entrer en contact avec des tanneries.
Des manufactures pouvaient être crées pour la transformation du cuir, mais aussi de la laine. Durant l’Aid, des centaines de milliers de peaux de mouton sont jetées, alors que ces peaux auraient pu contribuer à la création de petites entreprises artisanales de maroquinerie.
Kamel Cherif 

Envoyer un commentaire

0Shares