L'Algérie donne une leçon de démocratie et de liberté de la presse au journal le Monde - DIA
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L’Algérie donne une leçon de démocratie et de liberté de la presse au journal le Monde

DIA-10 avril 2016- 18h13: En refusant de délivrer un visa d’entrée au journaliste du quotidien français Le Monde, l’Algérie a donné une leçon de professionnalisme, de démocratie et de liberté de la presse à ce journal, réputé son sérieux en France.
La Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a motivé le refus de délivrer le visa à ce journal par le fait que cette publication a porté atteinte au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le journal a publié des «informations fausses et erronées» sur le chef de l’Etat dans ce qui est appelé l’affaire de «Panama papers».
Il s’agit du président Bouteflika, président de tous les Algériens élus démocratiquement et souverainement par le peuple algérien. Un président qui a combattu la France coloniale pour que l’Algérie recouvre son indépendance, dira Sellal, ajoutant que le chef de l’Etat a donné et sacrifié toute sa vie pour l’Algérie. Les informations publiées par Le Monde sont qualifiées d’acte de «haine» par Sellal, sachant que l’Algérie sous la présidence du Président Bouteflika a lutté contre la culture de la haine, à la faveur de l’approbation par référendum par le peuple algérien de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en 2005. Une charte qui a réconcilié les Algériens entre eux et leur a permis de semer la culture de la tolérance et de vaincre le terrorisme qui avait failli emporter dans son sillage les fondements de la République algérienne. Aujourd’hui, l’Algérie a consacré la liberté de la presse dans la Constitution amendée de février dernier. Désormais, aucun journaliste ne sera emprisonné en Algérie, a tenu à souligner Sellal.
L’article 41 ter de la Constitution stipule : «La liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d’information est garantie. Elle n’est restreinte par aucune forme de censure préalable. Cette liberté ne peut être utilisée pour attenter à la dignité, aux libertés et aux droits d’autrui. La diffusion des informations, des idées, des images et des opinions en toute liberté est garantie dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelle de la Nation. Le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté». En ce sens, l’Algérie aura puni le journal Le Monde et tous ceux qui risquent de s’aventurer à porter atteinte à un symbole de l’Algérie, laquelle a arraché son indépendance au terme d’une des plus grande Révolution qu’a connue l’humanité.
Kamel Cherif

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