Et si Lamamra était l'homme du consensus ? - DIA
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Et si Lamamra était l’homme du consensus ?

DIA-26 février 2019: La désignation de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, il y a deux semaines au poste de ministre d’Etat, conseiller diplomatique auprès du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, n’est pas fortuit. Certains analystes prétendent qu’il s’agit pour le Pouvoir de préparer Lamamra à des fonctions plus importantes, sachant que cet homme d’Etat fait le consensus autour de lui que ce soit en Algérie ou à l’étranger.
Pour rappel, en 2015 le Président Bouteflika avait fait appel à Lamamra pour diriger la diplomatie algérienne en raison des conséquences du Printemps arabe. La diplomatie algérienne qui était en perte de vitesses pour avoir subi le Printemps arabe, se devait de se ressaisir et reprendre la place qui lui sied.
Il faut reconnaître qu’avec la venue de Lamamra, qui était auparavant Commissaire à la paix et sécurité à l’Union africaine, la diplomatie algérienne avait repris du poil de la bête. Grâce à son charisme, Lamamra avait réussi à replacer la diplomatie algérienne. C’est ainsi que l’Algérie est devenu «un pays exportateur net de la paix et de la sécurité» pour reprendre une expression chère à Lamamra.
En ce sens, Lamamra a été l’artisan de l’Accord de paix et sécurité signe entre les différentes parties maliennes. Sous la conduite du Président Bouteflika, il avait réussi à réconcilier les Maliens entre eux et instaurer la paix dans ce pays.
A l’étranger, Lamamra est un homme connu et estimé grâce à son charisme et son sens éclairé de la diplomatie. C’est à juste titre qu’il est appelé «Monsieur paix et sécurité» en Afrique. Et ce n’est pas par hasard qu’il a été désigné membre du Haut-Comité consultatif de l’ONU chargé de la médiation internationale, en septembre 2017, puis membre du Conseil d’administration de l’ONG International Crisis Group (ICG), basée à Bruxelles (depuis juillet 2018).
Au niveau national, Lamamra fait aussi l’unanimité à la faveur de ses compétences avérées, mais aussi de sa probité et de son honnêteté. Même les partis politiques d’opposition voient en Lamamra l’homme du consensus, comme ce fut en 1992 quand le Pouvoir avait fait appel au regretté Mohamed Boudiaf qui, de par son parcours historique, avait une crédibilité insoupçonnée. En somme, Lamamra pourrait faire partie du plan du Pouvoir au cas où la crise s’accentuerait sous la menace de la rue et l’élection présidentielle serait reportée…
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