L'ancien ministre des Finances Karim Djoudi mis sous contrôle judiciaire - DIA
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L’ancien ministre des Finances Karim Djoudi mis sous contrôle judiciaire

DIA-16 juin 2019: Le juge d’instruction près la Cour suprême a ordonné, dimanche, la mise sous contrôle judiciaire de l’ancien ministre des Finances Karim Djoudi, après son audition dans le cadre d’une enquête liée à des affaires de corruption, a-t-on appris auprès de la Cour suprême.

Karim Djoudi a comparu ce dimanche devant le juge d’instruction près la Cour suprême pour être auditionné concernant des affaires liées à la dilapidation des derniers publics, d’abus de fonction et d’octroi d’indus privilèges.

Le juge d’instruction près la Cour suprême avait ordonné, la semaine dernière, le placement des deux anciens Premier ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que l’ancien ministre du commerce et des travaux publics, Amara Benyounes en détention provisoire à la prison d’El Harrach à Alger pour les mêmes chefs d’accusation.

L’ex-ministre des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane a été également placé sous contrôle judiciaire après avoir été auditionné dans des affaires liées à la corruption.

Il est attendu en outre la comparution, dans la journée de ce dimanche, de l’ancien ministre des Transports, Amar Tou, devant le juge d’instruction près la Cour suprême.

Pour rappel et en application des dispositions de l’article 573 du Code de procédure pénale, le parquet général près la Cour d’Alger avait transmis au procureur général près la Cour suprême, le dossier d’enquête préliminaire instruite par la police judiciaire de la Gendarmerie nationale d’Alger, pour des faits à caractère pénal, à l’encontre des ex-Premier ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, des anciens ministres Abdelghani Zaâlane, Amar Tou, Boudjemaa Talaï, Amar Ghoul, Abdelkader Bouazgui, Karim Djoudi, Abdesslam Bouchouareb et des ex-walis, notamment Abdelkader  Zoukh et Mohamed Djamel Khanfar.

« Compte tenu de leurs fonctions au moment des faits, les susnommés bénéficient de la règle du privilège de juridiction consacrée par le texte de cette loi », avait expliqué le Parquet général près la Cour d’Alger.

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