L'ANEP rend hommage à titre posthume à Nouredine Nait Mazi - DIA
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L’ANEP rend hommage à titre posthume à Nouredine Nait Mazi

DIA- 11 mai 2016: L’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) a rendu un vibrant hommage à titre posthume ce mardi à l’ancien directeur général du quotidien national El Moudjahid, Nouredine Nait Mazi (1935-2016). La rencontre a regroupé à la bibliothèque Chaïb-Dzair de l’ANEP les anciens amis et collègues du défunt ainsi que son frère aîné et ses deux sœurs. Ces derniers ont refusé d’apporter un quelconque témoignage en raison de leur forte émotion.   Nait Mazi est décédé le 14 avril 2016 à Paris à l’âge de 81 ans. Considéré comme un des pères fondateurs de la presse algérienne après l’indépendance, il avait dirigé le quotidien El Moudjahid dans les années 1960 et 1970.
Le témoignage le plus poignant a été celui du directeur général du quotidien l’Expression, Ahmed Fattani, qui a qualifié son ancien responsable et professeur de « grand frère » et de « référence ». Il a notamment insisté sur le patriotisme et l’amour sans limite pour l’Algérie de Nait Mazi.
« Il était attaché à son pays et passait ses vacances à Ain El Hammam alors qu’il était né à Paris. Ses visites régulières en Kabylie lui avaient permis de s’imprégner de la misère dont souffrait l’Algérie profonde», a témoigné Fattani qui a également, relevé que le défunt était « intransigeant et ne cédait pas à la pression pour protéger ses journalistes ».
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L’actuel directeur général d’El Moudjahid, Achour Cheurfi, a regretté aussi que le défunt n’ait pas rédigé ses mémoires, alors que le Président-directeur général de l’ANEP, Djamel Kaâouane, a considéré que « Nait Mazi incarnait le professionnalisme ».
« Il avait géré le journal El Moudjahid dans des moments difficiles et se caractérisait par sa discrétion, mais aussi et surtout par son esprit chevaleresque », a-t-il dit. Dans le même sens, l’ancien directeur général de l’agence Algérie Presse services (APS), Belkacem Ahcene Djaballah, a souligné que Nait Mazi était issu d’une famille humble et nombreuse, ce qui a forgé son caractère d’intransigeant, ajoutant qu' »il se distinguait par sa modestie, son humilité et sa discrétion ». « Nait Mazi était ma première école de journalisme. Je l’avait connu dans les années 1960, alors que j’étais étudiant en journalisme », a encore témoigné M. Djaballah.
Mohamed Nassim

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