L'avancée rebelle ralentie par d'intenses raids russes près d'Alep - DIA
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L’avancée rebelle ralentie par d’intenses raids russes près d’Alep

DIA-02 août 2016: Les avions russes ont mené mardi avant l’aube d’intenses raids au sud d’Alep en appui aux forces du régime syrien. Ils ont ralenti l’offensive des rebelles qui tentent de desserrer le siège imposé à leurs quartiers dans cette ville, selon une ONG.

« Les frappes russes intenses n’ont pas arrêté toute la nuit (de lundi à mardi) » au sud-ouest d’Alep où se concentrent les combats, a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Cela a ralenti la contre-offensive (rebelle) et permis aux troupes du régime de reprendre cinq des huit positions conquises par les rebelles », a-t-il ajouté. « Les insurgés avaient avancé, mais ils n’arrivent à pas à consolider leurs positions ».

Violence inouïe
Les combats entre forces prorégime et rebelles aidés du groupe jihadiste Front Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra qui a coupé ses liens avec Al-Qaïda), sont d’une violence inouïe, relève également l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Ils ont fait des dizaines de morts dans les deux camps depuis le début de l’offensive dimanche.

Les combats ont fait au moins « 50 morts » du côté des rebelles et jihadistes et « des dizaines de morts » du côté loyaliste, d’après l’OSDH. Une trentaine de civils dans la zone gouvernementale d’Alep ont été tués la veille par des roquettes tirées par les rebelles.

Selon une source militaire syrienne, quelque 5.000 combattants prorégime sont engagés dans les combats. Des combattants iraniens et du Hezbollah chiite libanais participent à la bataille au côté du régime.

Métropole divisée
Avec cette offensive, les rebelles tentent d’ouvrir une nouvelle route d’approvisionnement vers leurs quartiers. Ils veulent surtout empêcher le régime de s’emparer de la totalité de la métropole septentrionale. Elle est divisée depuis 2012 entre quartiers ouest aux mains du régime et quartiers est contrôlés par les rebelles et totalement assiégés par l’armée depuis le 17 juillet.

Selon l’OSDH, il s’agit de la plus grande attaque menée par les rebelles d’Alep depuis l’offensive en 2012 qui avait abouti à la prise par les insurgés de la moitié de la ville et fait trembler le régime. « C’est une bataille de la dernière chance pour les rebelles. S’ils la perdent, cela sera difficile pour eux de se lancer dans une nouvelle offensive pour briser le siège », souligne M. Abdel Rahmane.

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