Le Coronavirus contraint les journaliers au chômage et souffrent dans le silence  - DIA
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Le Coronavirus contraint les journaliers au chômage et souffrent dans le silence 

DIA-28 mars 2020: L’épidémie du Coronavirus qui touche le pays, fait des ravages parmi la population. En plus des décès enregistrés et des nouveaux cas positifs déclarés quotidiennement, les personnes qui souffrent le plus et dans l’anonymat, sont celles qui sont payées au jour ou ce que l’on appelle les journaliers.

Ces journaliers ont perdu leur travail depuis la décision du confinement qui touche désormais 9 wilayas, en plus d’Alger et Blida (confinement total). Les journaliers sont ces manœuvres et maçons qui travaillent dans les chantiers. Ils viennent chaque jour, attendre dans des placettes ou des endroits pour attendre éventuellement une offre d’emploi. Toutes personnes, entreprises ou entrepreneurs ayant besoin de manœuvres, viennent dans ces endroits pour recruter ces journaliers.

Ces derniers se retrouvent au chômage dans la mesure où tous les chantiers sont à l’arrêt. L’autre catégorie de journaliers qui sont au chômage, sont ces ménagères qui vendent des galettes (matlo3), la kesra, les m’hadjeb et tout ce qui est préparé à base de farine ou de semoule.

Or, avec la pénurie de ces deux produits de base, celles qui nourrissent leurs enfants en vendant les galettes et le m’hadjeb sont désormais forcées au chômage et n’ont plus de revenus. Il faut préciser que celles qui exercent ce métier sont généralement des veuves ou des femmes divorcées. Elles préfèrent travailler à la maison et subvenir ainsi aux besoins de leurs enfants en bas âge, que de sortir mendier ou aller exercer comme femme de ménage.

Mais avec la pénurie de la semoule et de la farine, elles sont désormais en chômage et n’ont plus de revenus pour nourrir leurs enfants. Elles souffrent en silence et ont cruellement besoin d’aide. Des internautes tentent d’organiser des campagnes d’aide en faveur des ces journaliers, mais il se trouve que la plupart des campagnes menées dans ce sens, concernent plutôt la fourniture des produits d’hygiène, ce qui pénalise doublement ces journaliers.

Amel Bouchaib

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