Le patron d'Ennahar Anis Rahmani s'explique sur sa campagne contre Rebrab et dénonce une cabale - DIA
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Le patron d’Ennahar Anis Rahmani s’explique sur sa campagne contre Rebrab et dénonce une cabale

DIA- 15 mai 2016-16h33: Dans une déclaration envoyé à DIA, Anis Rahmani, Président Directeur général du Groupe Ennahar, a tenu à apporter quelques précisions «  J’aimerais qu’Issad Rebrab et ceux qui le soutiennent sachent que j’ai décidé de dévoiler les scandales dont cet homme d’affaires est impliqué pour ces raisons :

1/ Une information erronée relative à l’implication d’Issad Rebrab dans le scandale Panama Papers a été publiée sur le site web d’Ennahar, j’ai retiré cet article parce que les preuves qui y sont avancées ne m’ont personnellement pas convaincu et j’ai envoyé un SMS à Rebrab pour l’en informer.

2/ Rebrab a agi en tyran en versant toute sa colère contre moi via son journal « Liberté » et en m’accusant. Il croyait que je cherchais, en lui envoyant le SMS, sa satisfaction et celle de ceux qui le soutiennent officieusement.

3/ Avec mes efforts de journaliste, je suis et je resterai journaliste aussi longtemps que je vivrais, et grâce aux efforts de mes jeunes confrères à la télé et au journal, nous avons pu dévoiler les scandales dont Rebrab est impliqué et que la Justice et les services de sécurité ont dissimulés depuis plus de 25 ans. Durant cette période et pour protéger ma famille (parce que j’habitais à El-Harrach et non au Club des Pins avec les ministres et les amis de Rebrab dans les médias) des attentats terroristes et des groupes armés qui agissaient sous les ordres de la mafia, j’ai été obligé de travailler sous une autre identité et avec un autre nom connu de tous mes collègues.

4/Je suis un journaliste libre, fils d’un moudjahid de la glorieuse wilaya d’El-Bayadh. La mafia a tenté de salir l’image de mon père parce qu’elle n’a pas trouvé le moyen de m’atteindre directement ! Tout ce que la mafia a fait ou tenté de faire n’a pas pu m’atteindre. Je suis fier de mon parcours, toutes mes positions étaient en faveur et pour l’Algérie, et je m’expliquerais clairement quand le moment viendra, parce que défendre sa patrie est devenu une trahison dans l’ère des idiots !

5/Je ne peux être contre Rebrab parce qu’il Amazigh, du fait que ma mère est Amazighe et j’en suis fier. Cependant, brandir la carte du régionalisme en est un jeu sale et moi, étant algérien et ne possédant ni carte de séjour ni passeport d’un pays autre, je défends l’unité nationale et la grandeur du Djurdjura et de ses dignes habitants.

6/ Ce qui a été publié sur Rebrab résulte d’un travail journalistique de terrain avec des documents, des preuves et des témoignages, c’est cela qui fait la force d’Ennahar. Cette position implique que l’on réponde avec des preuves, ainsi nous avons décidé de mettre à la disposition des Algériens, via le site web et la page Facebook, les documents et preuves de la première partie de ce travail d’investigation.

7/ J’étais journaliste à El-Khabar durant plusieurs années et les patrons de ce quotidien savent qu’ils ont fait fortune par mes efforts et ceux de mes anciens confrères qui ont sacrifié leur vie pour ce Journal, à l’image du frère Athmane Senadjki, dont le nom est inscrit en lettres d’or sur une plaque commémorative au siège du journal Ennahar.

8/ L’affaire Rebrab est le début d’un travail journalistique sérieux auquel nous devons répondre avec des preuves. Toute personne qui cible l’argent public sera dévoilée, en cas d’existence de preuves, quelques  soit son statut ou l’étendue de son influence. Je n’appartiens à aucun clan ni à aucune alliance. Je n’ai que ma plume que j’agite quand je vois une injustice devenir un droit, une loi presque divine…’’

Anis Rahmani

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